Foo Fighters – Medicine At Midnight – 2021

Notre chronique du nouvel album des Foo Fighters - Medicine At Midnight

Cela fait maintenant plus de 25 ans que les Foo Fighters arpentent nos bibliothèques de CDs et dorénavant nos playlists de leur rock alternatif ! Tout au long de ces années, c’est bien la cohérence du groupe qui reste la plus frappante ; le groupe ne s’échappera pas de son rock-alternatif post-grunge sur leurs 9 albums studio. La recette est plutôt simple quand on analyse la discographie des Foo Fighters : du rock énergique portée par des accords puissants et des refrains entêtants d’un côté ; de l’autre des ballades feutrées sur un fond acoustique.

Dave Grohl a annoncé que ce 10ème album – terminé il y a un an (avant l’épisode du COVID-19) était un « album de fête ». Medecine At Midnight est un concentré de Foo’s : 9 titres pour seulement 36 minutes – leur album le plus court. C’est un album optimiste, qui revient aux sources du son du groupe, sans artifices et sans gadgets. Du pur Foo Fighters comme on les aime, avec un brin de nouveauté. Notre avis de ce nouvel album des Foo Fighters, Medecine At Midnight est que ce saveur mélange en fait l’un des meilleurs albums de Foo Fighters de ce siècle.

Y a quoi sous le capot de Medicine At Midnight ?

Dès « Making a Fire », le son est bien là : un rock-pop enjoué, avec son refrain à base de «na-na-na». Un 1er très bon titre qu’on imagine très bien en lancement de concert.

Le 1er single « Shame Shame » a de quoi détonné : un titre assez original pour lancer un album et un style rarement retrouvé chez les Foos. La basse de Nate Mendel devient l’instrument principal et Taylor Hawkins, troc son jeu fort et caverneux pour un groove des plus agréables.

Le 3ème titre « Cloudspotter » commence par un riff funky façon Jimi Hendrix…et lui fait aussi référence dans le texte (« Refuse me while I kiss the sky » s’inspire ici d’une ligne de « Purple Haze »). Le refrain a été de toute évidence conçu pour le chanter à tue-tête.

3ème extrait de Medicine At Midnight, « Waiting on a War » est la seule « ballade » ici et c’est l’un des meilleurs morceaux de l’opus. Le titre a été inspiré par les souvenirs de Dave Grohl, grandissant dans les années 70 lorsque la possibilité d’annihilation nucléaire était une véritable préoccupation et pesante. Ajoutez à cela les sections de guitare acoustique suivi des guitares électriques pour le final, et vous avez là un « classique » des Foos, tout en montée et en puissance. Un superbe titre.

La chanson titre « Medicine At Midnight » – pas la meilleure de l’album soyons honnêtes – comporte néanmoins un rythme plutôt sympa, notamment grâce aux percussions apportées par Omar Hakim.

« No Son of Mine » est l’une des chansons les plus lourdes de Medicine At Midnight. mais elle se veut plus glam-metal que punk. La grosse claire en ouverture nous prédit du lourd à venir sur le refrain. Les voix superposées sur le refrain fonctionnent hyper bien et restent bien en tête. Foo Fighters en mode Motörhead.

« Holding Poison » est un très bon titre des Foos. Le riff d’intro est très bon et annonce la couleur : 4 minutes efficaces, avec un pré-refrain en montée pour amener un refrain puissant comme le groupe s’est bien le faire. Là aussi, on imagine très bien sautiller dessus en plein concert !

Les Foo Fighters ont enregistré de nombreux morceaux acoustiques lents et « Chasing Birds », l’avant-dernière piste de ce disque, se trouve dans le haut du panier, avec une mélodie simple et efficace.

Pour finir cet excellent album, on retrouve un très bon « Love Dies Young« , dans le pur style Foo Fighters (premiers albums) : un son plus pop que le reste de l’album, un refrain entrainant et un Dave Grohl énervé sur la dernière minute. Un très bon final pour un très bon Medicine At Midnight

Ecoutez dès maintenant tous les titres de Medicine At Midnight des Foo Fighters

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