Nouvel album de Nickelback en 2022 – Get Rollin

Découvrez notre chronique sur le nouvel album de Nickelback en 2022

Place maintenant au nouvel album de Nickelback en 2022, Get Rollin. Près de trois décennies plus tard et dix albums plus tard, vous connaissez le son de Nickelback. Le mélange d’hymnes à la consommation d’alcool et de chansons d’amour à forte teneur en riffs des rockeurs canadiens est devenu un élément essentiel du rock grand public.

Y a quoi sous le capot de Get Rollin le nouvel album de Nickelback en 2022 ?

Le quatuor a réalisé Get Rollin’ sans aide extérieure, le chanteur Chad Kroeger et le guitariste Ryan Peake s’occupant de la production et de l’ingénierie. Nickelback se gère même lui-même désormais, ce qui lui a permis de fixer son propre calendrier.

D’une part, l’album est conforme à ce que l’on attend de Nickelback, mais d’autre part, le groupe se permet également quelques virages à gauche. LE nouvel album de Nickelback Get Rollin’ est un album de fête qui ne se prend pas trop au sérieux, mais qui ne perd pas pour autant ses hymnes bien ficelés.

Kroeger trouve une cadence lyrique sur les morceaux plus lourds qui leur donne une allure dansante. Le morceau d’ouverture « San Quentin », inspiré d’une conversation entre Kroeger et l’un des gardiens de prison lors d’une fête d’anniversaire de Guy Fieri, est le morceau le plus hard-rocker que Nickelback ait fait depuis des années. Les solos de guitare sont rares sur Get Rollin’, mais Kroeger fait un travail impressionnant sur le manche. Le batteur Daniel Adair et le bassiste Mike Kroeger maintiennent habilement la section rythmique.

Le rocker down-tuned « Skinny Little Missy » se situe quelque part entre Feed the Machine et No Fixed Address sur le spectre des hard-rockers de Nickelback. Ce titre fonctionne pour les mêmes raisons que « San Quentin ». Il n’y a pas de place pour la nuance avec les guitares enflammées, la batterie tonitruante et la voix grave de Kroger, qui sont tous poussés à fond.

L’ambiance change sur le nouvel album de Nickelback avec le morceau acoustique nostalgique « Those Days », qui n’est pas sans rappeler d’autres hymnes du groupe prêts pour la radio comme « Photograph » et « Someday ». Malgré les similitudes, Kroeger a une grande capacité à rendre les choses suffisamment différentes.

Bien que le groupe ait tâté de la country dans le passé, c’est le Sud le plus profond qu’il ait jamais parcouru ; un cocktail de Willie Nelson, Lynyrd Skynyrd et Nickelback. Il faut s’habituer à l’accent country de Kroeger lorsqu’il chante qu’il monte dans un van et qu’il s’allume pour un road trip au cannabis. C’est amusant, inlassablement accrocheur et ce n’est peut-être pas une mauvaise voie musicale à explorer pour le groupe à l’avenir.

On poursuit le nouvel album de Nickelback avecla chanson à boire indispensable « Vegas Bomb » est exactement ce à quoi on peut s’attendre – sexe, drogues et rock and roll – à travers le prisme d’une nuit sauvage à Sin City. Du chant collectif aux frettes agiles, elle s’inspire des hymnes rock des années 80.

La seconde moitié de l’album prend une personnalité très différente. Les morceaux sont toujours ancrés dans le rock, mais le groupe troque la lourdeur pour la dynamique et l’atmosphère.

La chanson aérienne et mélodique « Tidal Wave » raconte une histoire d’amour à travers la métaphore du surf sur l’océan. Le jeu de guitare de Peake est spacieux et les harmonies de Kroeger sont luxuriantes et pleines.

« Does Heaven Even Know » est une power ballade légère dans tous les sens du terme. Cette chanson acoustique reprend certaines des sensibilités country de « High Time », mais elle est plus sérieuse dans son écriture.

Le bluesy stomp de « Steel Still Rusts » évoque des souvenirs d’Alice In Chains, non seulement avec le son acoustique et la distorsion, mais aussi avec les harmonies multicouches de Kroeger. Le chanteur prend à nouveau la mer pour le rocker mid-tempo « Horizon », le morceau le plus contagieux de l’album sur le plan lyrique.

« Standing In The Dark » reprend les choses en main. C’est une chanson enjouée mais qui n’est pas construite sur des riffs et de la lourdeur, mais plutôt sur de l’énergie et du chant.

Notre avis sur le nouvel album de Nickelback ? Le groupe conclut Get Rollin’ avec le bien nommé  » Just One More « , un rocker léché et sombre, avec la voix en écho de Kroeger. La conclusion de l’album évoque au mieux les premières chansons de Nickelback, tout en y ajoutant une production luxuriante et moderne.

Ecoutez le nouvel album ici :