Garbage – No Gods No Masters – 2021

Découvrez notre chronique du nouvel album de Garbage en 2021

Notre avis du nouvel album de Garbage en 2021 : No Gods No Masters

S’établissant comme les porteurs de flambeau d’une pop-electro-rock unique, le quatuor de rock alternatif Garbage est sur le devant de la scène musicale depuis plus de 25 ans. Ils reviennent en juin 2021 avec leur 7ème album intitulé No Gods No Masters. Notre avis sur le nouvel album de Garbage, No Gods No Masters ? Comme à son habitude, Garbage mêle des synthés pulsants à des riffs punk-rock entraînants et une couche d’énergie relativement explosive à travers leur nouvel album, qui présente des rythmes entraînants. Un des meilleurs albums de Garbage.

No Gods No Masters continue dans la tradition du groupe du Wisconsin, fusionnant des styles musicaux disparates dans une fusion unique tout en intégrant suffisamment de d’accroches pop pour garder les chansons accessibles et mémorables. C’est tout à fait conforme à ce que le groupe a sorti depuis 1995.

Notre avis sur le nouvel album de Garbage, No Gods No Masters ? No Gods No Masters est l’album le plus en colère et le plus politique de Garbage, avec la chanteuse Shirley Manson et sa compagnie dénonçant le patriarcat, le racisme et une culture d’indifférence à la souffrance des autres. Mais comme toujours, ce vitriol est équilibré par une palette sonore variée, du rock fracassant avec de la pop dansante. Un excellent cru.

Y a quoi sous le capot de No Gods No Masters, nouvel album de Garbage ?

Le titre d’ouverture de l’album « The Men Who Rule The World » est un poing levé pour protester contre la cupidité et l’exploitation. Le son des pièces injectées dans un jeu d’arcade cède la place à la ligne de basse funky de Duke Erikson et à la guitare teintante de Steve Marker. C’est l’une des chansons les plus agressives de l’album et l’une des meilleures de Garbage depuis des années. On vous laisse découvrir le clip ici :

Des synthés pulsants et du rythme de la piste de danse de « The Creeps » au groove rebondissant de « Flipping the Bird » plus loin dans l’album, le groupe équilibre ses moments les plus menaçants.

« A Woman Destroyed » est un morceau délicieusement effrayant, le plus sombre du nouvel album de Garbage, No Gods No Masters. Les synthétiseurs et les basses gonflent et se contractent, créant un effet étrange qui enrobe la chanson d’une tension inquiétante.

Le tout aussi critique « Waiting for God » adopte une tactique différente. Le rythme lent et sourd de Butch Vig associé à un grondement statique donne à la chanson un air de désespoir apocalyptique. Manson chante un monde brisé plein de péchés et de souffrances attendant que Dieu arrange les choses, mais sa voix maussade et le ton musical donnent l’impression qu’une telle apparition divine n’est pas attendue. « Waiting for God to show up/ we’re keeping our fingers crossed », chanton Shirley Manson.

Le rock industriel de « Godhead » est un moment fort de l’album, avec son rythme entrainant et l’un des meilleurs riffs de guitare de Marker.

La chanson titre « No Gods No Masters » est le plus radiophonique de l’opus, poussé par un refrain très punchy, mais sonne toujours avec une urgence propulsée par un torrent de riffs de guitare électronique.

Notre avis sur le nouvel album de Garbage, No Gods No Masters ? Garbage a toujours un don pour les mélodies pop, les refrains à chanter et les hooks accrocheurs. Bien que plus sombre que la plupart des albums de Garbage, leur cuvée 2021 n’est pas moins accrocheur que les albums à succès dans les années 90.

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