Dropkick Murphys – Turn Up That Dial – 2021

Découvrez notre chronique du nouvel album de Dropkick Murphys - Turn Up That Dial

Pour fêter leur 25ème anniversaire, le groupe de punk celtique originaire de Boston s’est offert un beau cadeau : un nouvel album, leur 10ème, intitulé Turn Up That Dial. Le disque reflète l’enthousiasme que le groupe a mis dans son dernier effort, avec une gamme de morceaux vibrants qui le voient chercher à semer le mal et à réfléchir sur les relations interpersonnelles entre eux et avec la famille. Notre avis sur le nouvel album des Dropkick Murphys, Turn Up That Dial ? Les Bostoniens créent un album « feel good » léger qui fera rire et sourire et, qui malgré beaucoup de nostalgie, est absolument moderne.

En 25 ans de carrière, Dropkick Murphys a su se forger une réputation d’honnêteté et d’authenticité dans leur musique. Les Dropkick Murphys ont une influence punk bien définie et sont parfois assez rock. Mais à côté de la guitare, de la basse et de la batterie habituels, au fil des ans, les Dropkicks ont introduit de plus en plus d’instruments irlandais traditionnels comme l’accordéon, le banjo, la cornemuse ou la mandoline. Ce son est aujourd’hui le leur et est unique sur la scène punk. En plus, le fort sentiment d’identité des Dropkick Murphys a toujours été lié aux travailleurs.

L’arrivée du Covid-19 aura stoppée nette leur tournée européenne en 2020. Mais au lieu de s’enfoncer la tête dans le sable, le groupe de huit musiciens de Boston a utilisé le temps comme une pause créative pour produire ce nouvel album, Turn Up That Dial. Ce dernier comprends notamment les titres déjà sortis « Smash Shit Up », »Wish You Were Here », « Middle Finger », « Queen of Suffolk County » et « Mick Jones Nicked My Pudding ».

Notre avis sur le nouvel album des Dropkick Murphys, Turn Up That Dial ? L’album rend hommage aux disques, aux groupes et à l’adolescence des Dropkicks. Le son brut, rock, toujours celtique est évidemment là. Encore un très bon opus pour nos amis bostoniens.

Y a quoi sous le capot de Turn Up That Dial de Dropkick Murphys ? Notre chronique titre par titre

L’album s’ouvre sur la chanson titre « Turn Up That Dial » : l’excitation et l’émotion ressenties frappent instantanément aux tripes. Les gars sont bien de retour avec leurs arrangements traditionnels de banjo mixés à un jeu de guitares pour produire une bombe punk époustouflante. C’est optimiste et ça donne la pêche.

Il est suivi avec la lourde cornemuse sur le titre « L-EE-B-O-Y », un hymne rock entraînant qui célèbre Lee Forshner comme le «meilleur joueur de cornemuse du monde»

On continue ce nouvel album des Dropkick Murphys Turn Up That Dial avec un très bon 3ème titre. La majorité des chansons fusionnent le punk, le banjo, les cornemuses et l’accordéon. « Middle Finger », qui commence par l’accordéon avant de se transformer de manière inattendue en un gig d’accordéon fusionné au punk, impressionne par des paroles qui ont plus de profondeur que ce à quoi on pourrait s’attendre. Une ode vaguement rebelle au geste poli que beaucoup de gens échangent, en particulier dans la circulation.

Avec des influences celtiques traditionnelles très prononcées, la chanson « Queen of Suffolk County » raconte l’histoire d’une femme qui “had hair like a skyscraper and an even bigger attitude” et qui “would bring you to your knees”. Un joli programme…

La seule chanson à embrasser le punk dans son intégralité sans les sonorités celtiques sur le nouvel album des Dropkick Murphys Turn Up That Dial est la chanson « Mick Jones Nicked My Pudding ». La première référence à The Clash se passe à travers les paroles : “Yeah, never mind singing about police on your back”. La mélodie, plus dure, centrée sur la guitare électrique, apporte un titre punk plus traditionnel.

Une chanson comme « HBDMF » permet aux influences celtiques traditionnelles de prendre le dessus. On y célèbre l’anniversaire d’un ami proche, le fait de passer du temps avec lui et sa famille. Certainement la chanson la plus subversive de tout l’album.

L’énergie punk alimentée par les cornemuses se fait aussi sentir sur « Good as Gold » où les voix conjointes de Ken Casey et Al Barr produit une belle cacophonie.

« Smash Shit Up », comme « Middle Finger », évoque immédiatement un chaos insignifiant. Cependant, il y a plus dans cet hymne punk soutenu par un accordéon avec notamment les paroles suivantes : “Everything’s so pleasant. But sometimes I still miss the mess… But this I must confess I wanna be a rebel I wanna break some bones…”

Barr appelle alors à la fois à l’unité et critique la mauvaise gestion de la pandémie par Donald Trump sur « Chosen Few ».

Les titres de clôture « City By The Sea » et « I Wish You Were Here » sont le cœur émotionnel de l’album, le premier servant d’ode amoureuse à Boston et le second un éloge funèbre du défunt père de Barr. C’est la première fois que le groupe termine un album avec une chanson aussi lente. La douleur et la mélancolie qui accompagne ce morceau sont indéniables.

Notre avis sur le nouvel album des Dropkicks Murphys, Turn Up That Dial ? Les Dropkick Murphys ont fait évoluer leur son tout en restant fidèles aux influences musicales qui les ont acclamés et qui constituent leur ADN culturel.

Ecoutez dès maintenant tous les titres de Turn Up That Dial de Dropkick Murphys

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