Nouvel album d’Interpol en 2022 – The Other Side of Make-Believe

Découvrez notre chronique sur le nouvel album d'Interpol en 2022

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album d’Interpol, en 2022 ! La création du septième album du groupe de rock indé de Manhattan, Interpol, The Other Side of Make-Believe, a commencé de la même manière que tant d’autres disques de l’ère pandémique, les trois membres du groupe étant répartis dans le monde entier et contribuant individuellement à l’écriture et à l’enregistrement.

Pour un groupe connu pour enregistrer avec une immédiateté « live », c’était un grand changement. Plus tard, ils se sont réunis dans une maison louée pour poursuivre le processus, avant de terminer l’enregistrement dans le nord de Londres. Le résultat final, cependant, est un disque étonnamment cohésif et convaincant qui s’inscrit dans les tendances sombres et lunatiques du groupe.

Y a quoi sous le capot de The Other Side of Make-Believe, le nouvel album d’Interpol en 2022 ?

Le vocaliste et guitariste Paul Banks a concentré ses efforts d’écriture à Édimbourg pendant près de neuf mois au cours de la partie éloignée de la création de l’album. S’ouvrant sur une mélodie de piano obsédante mais lumineuse et une ligne de basse riche, le groupe entre un par un sur le morceau d’ouverture « Toni ». Il construit son énergie concentrée, sans jamais atteindre un crescendo complet, plutôt un rock direct axé sur les riffs.

Ensuite, le rythme anime le rock mid-tempo « Fables », avant que la chanson ne s’ouvre sur un refrain sombrement mélodique. Son pont présente des voix opposées qui se rejoignent pour faire la transition vers le refrain final.

Le travail de la guitare est également remarquable, avec une esthétique de mur de son en couches qui semble brute et discrète. La production de haut niveau du nouvel album d’Interpol est un mélange de travail de Flood, qui collabore pour la première fois, et de retrouvailles avec le coproducteur Alan Moulder.

Le titre « Into the Night » apporte une nuance terne avec un groove de batterie complexe qui fait avancer la chanson sur les mélodies vocales désespérées de Banks. Les deux se combinent pour un choc inhabituel qui rend le morceau intéressant et inattendu.

« Mr. Credit » est un morceau indie plus conventionnel, avec un mélange d’intensité lyrique, de guitares fuzz et de chuchotements avant d’exploser dans un refrain rythmique lourd. Le morceau frappe fort et est l’une des chansons les plus efficaces de l’album.

On poursuit le nouvel album d’Interpol avec l’atmosphérique et austère « Something Changed ». Le titre prend un ton bien différent avec une voix solennelle et monotone de Banks. Malgré l’aspect plus sombre de la chanson, la basse et les percussions y ajoutent quelques touches qui lui donnent vie.

Le rythme s’accélère sur « Renegade Hearts », un rocker rythmé qui frôle presque la danse. Le chant froid et calme de Banks s’accorde bien avec le jeu de guitare actif de Daniel Kessler et le travail adroit du batteur Sam Fogarino derrière le kit.

Les choses deviennent un peu plus expérimentales sur la ballade bruyante « Passenger », un rocker mid-tempo rempli de guitares en couches, d’une batterie entraînante et d’une ligne de basse douce.

L’isolement a influencé de nombreux morceaux, l’intimité des instruments individuels ayant la possibilité de se frayer un chemin dans le mixage. Le combo « Greenwich » et « Gran Hotel » maintient le rock and roll sans fioritures, bien que même les morceaux les plus énergiques s’arrêtent juste avant de libérer toute leur énergie.

Le nouvel album d’Interpol The Other Side of Make-Believe est défini par la complexité et prend une direction très différente du son plus brut de l’effort précédent du groupe, Marauder.

« Big Shot City » apporte une autre vibration très différente, mélangeant des voix superposées et des parties de guitares calmes pour créer un ensemble plus expansif. Il faut l’écouter au casque pour avoir une idée précise de ce qui se passe. Les mélodies envolées de « Go Easy (Palermo) » ramènent le disque sur une note plus calme et plus sombre.

Notre avis sur le nouvel album d’Interpol en 2022, The Other Side of Make-Believe ? Il fait bon de retrouver le groupe après 4 ans d’absence. La pandémie aura obligé le groupe à travailler différemment et pour le coup, le résultat – lui – reste le même. Encore un très bon album.

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