Nouvel album de Noel Gallagher ’s High Flying Birds en 2023 : Council Skies

Découvrez notre chronique sur le nouvel album de Noel Gallagher en 2023 Council Skies

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album de Noel Gallagher ’s High Flying Birds en 2023, Council Skies. Renouant avec ses racines indie-rock ‘n’ roll, ‘Council Skies’ est le premier album complet de l’auteur-compositeur en six ans. Nommé d’après le livre de l’illustrateur Pete McKee, Council Skies est le quatrième album studio très attendu de Noel et son premier album complet depuis 2017, Who Built the Moon ?

Noel a retrouvé Paul Stacey, un collaborateur de longue date des frères Gallagher, qui a joué de la basse sur une sélection de titres de l’album d’Oasis « Standing On The Shoulder Of Giants » en 2000 et a également joué le rôle d’ingénieur du son sur l’album susmentionné.

Back The Way We Came: Vol. 1 (2011-2021)
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Élévateur et transformateur, Noel n’hésite pas à défier et à repousser les limites de son approche sonore, comme en témoignent ses précédents EP. Avec « Council Skies », Noel se souvient des rêves qu’il a eus en grandissant sous les « cieux municipaux ». Il y a un vrai sens du contraste – Noel a un pied dans le passé, mais aussi un pied dans l’avenir. C’est à la fois exaltant et mélancolique. Si l’album est entièrement tourné vers la réflexion, il ne s’agit certainement pas d’un voyage nostalgique.

Y a quoi sous le capot de Council Skies le nouvel album de Noel Gallagher ’s High Flying Birds en 2023 ?

Noel a longtemps exprimé son admiration pour The Cure et des clins d’œil ont été faits sur ‘Who Built The Moon’ et l’enivrant ‘Pretty Boy’ qui, avec son énergie post-punk agitée, a attiré des comparaisons avec ‘A Forest’ du magnifique ‘Seventeen Seconds’. Avec sa mélodie mystérieuse et hypnotique et ses guitares néo-psych étincelantes, à la fois raffinées et grinçantes, le single est l’un des titres les plus marquants de l’album. Avec une ligne de basse énigmatique qui conduit le morceau couplée à un rythme presque Krautrock, il comporte également un travail de guitare de l’ami de Noel et collaborateur de longue date, Johnny Marr.

Avec des références au ciel nocturne « Beneath the starry sky / Of a distant moon / At the magic moment / That’s gonna come too soon », l’urgence du phrasé des paroles est rehaussée par le jeu de guitare épique de Marr et les progressions d’accords sombres et inquiétantes. Robert Smith fait même une apparition dans un remix de « Pretty Boy » sur l’édition limitée de luxe de l’album. Non seulement il a remixé le morceau, mais il joue également de la guitare aux côtés de Gallagher et Marr, ajoutant des solos de guitare assez épiques ainsi qu’une sérieuse réverbération qui a donné au morceau remixé une véritable ambiance spatiale.

Le thème céleste se poursuit avec le morceau éponyme « Council Skies » : « Catch a falling star and we / Might drink to better days / Hiding what we find behind the sun / Thinking of what might have been… »

« Council Skies », avec son rythme ensoleillé de Mariachi, est profondément personnel et nous donne un aperçu plus approfondi des années les plus formatrices de Noel. Ce magnifique morceau du nouvel album de Noel Gallagher à l’instrumentation superposée est nostalgique et évocateur, superbement rehaussé par les superbes cordes qui ont été enregistrées aux célèbres studios Abbey Road. Noel Gallagher se réapproprie son passé et rend hommage à ses racines, tout en démontrant que le pouvoir de la musique est un atout.

Les cordes rêveuses font également leur apparition sur  » Dead To The World « , qui est presque cinématographique et chargé d’émotion. Tendre, sincère, avec de vraies vibrations noires, ce morceau sonne comme quelque chose que l’on pourrait trouver sur une future bande originale de James Bond. « Dead To The World  » présente également des structures d’accords complexes et dynamiques, renforcées par le caractère poignant des paroles.

Ce titre ainsi que « Trying To Find A World That’s Been And Gone  » portent la marque des ballades classiques de Gallagher, cette dernière étant une quintessence du solo de Noel, pleine d’émotion. Bien qu’il y ait des clins d’œil à son premier son, ce morceau a une approche encore plus sophistiquée et raffinée qui démontre son sublime talent de musicien.

Le psychédélique ‘Easy Now’ est émouvant et compatissant et avec son accroche emphatique et provocante, ce morceau séduisant agit presque comme un livre de recettes sur la façon de naviguer dans la vie quand les temps sont durs. Noel change les choses avec le morceau d’ouverture « I’m Not Giving Up Tonight » qui a de vraies vibrations ambiantes de style Ibiza avec une bonne dose de Northern Soul et un peu de gospel édifiant dans le mélange aussi.

There She Blows, avec ses guitares à la George Harrison, est un autre point fort, tout comme Love Is A Rich Man, dont l’intro à la batterie éblouissante rend hommage aux premières secondes de I Am The Resurrection des Stone Roses. Les sonorités du saxophone et le riff entraînant contribuent à en faire un véritable standard de Gallagher. Tandis que « We’re Gonna Get There In The End » est une conclusion euphorique de l’album, qui est le disque solo le plus varié, le plus accompli et le plus captivant de Noel à ce jour.

Notre avis sur le nouvel album de Noel Gallagher, Council Skies ? Noel Gallagher affirme avoir écrit trois albums de chansons et, d’après ce que nous entendons sur « Council Skies », les prochaines années vont être très excitantes pour les fans. Sûr de lui, révélateur, bien équilibré et émotionnellement profond, « Council Skies » confirme sa réputation de l’un des meilleurs auteurs-compositeurs que le Royaume-Uni ait jamais produit. Cette collection de chansons est l’une de ses meilleures réalisations après Oasis, et c’est l’album que Noel et ses High Flying Birds avaient envie de faire.