Nouvel album de Melanie Martinez en 2023: Portals… Notre avis !

Notre avis sur le nouvel album de Melanie Martinez en 2023 Portals

« La mort, c’est la vie, c’est la mort ». Cette cadence déchirante ouvre Portals, le troisième album et nouvel album de Melanie Martinez en 2023. L’album de 13 titres s’appuie fortement sur une art-pop sombre et vibrante. En écoutant la musique de Martinez, on a l’impression qu’il y a une éternité, elle était une jeune femme qui auditionnait pour faire son entrée dans l’émission « The Voice ».

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Y a quoi sous le capot de Portals le nouvel album de Melanie Martinez en 2023 ?

« Je reviens d’entre les morts », déclare Martinez sur « Death », un morceau d’ouverture explosif de cinq minutes qui contient un mélange d’instruments flous et un refrain harmonisé à plusieurs voix. Chaque morceau prend une forme différente et semble vivant. « Alive », par exemple, passe d’un groove R&B mid-tempo à un hymne alt-pop urgent.

Le début de « Tunnel Vision » aurait pu être tiré d’une bande originale de film. Une voix sinistre et superposée ouvre le morceau, qui devient une chanson pop plus traditionnelle. Mais alors que l’instrumentation devient plus conventionnelle, les mélodies du nouvel album de Mélanie Martinez sont nouvelles et différentes, ce qui donne à la chanson un caractère expérimental. De même, « Nymphology », dans le dernier tiers de l’album, commence de façon cinématographique avant d’exploser en un point culminant chaotique.

La ballade alt-pop complexe « Faerie Soiree » prend une direction différente, embrassant un son atmosphérique éthéré qui rappelle quelque peu l’auteur-compositeur-interprète canadien Lights. Le morceau se termine sur une note très différente, lorsque toute la musique s’éteint et que Martinez chante a cappella avec une voix superposée.

Ce qui est intéressant dans l’harmonisation du nouvel album de Mélanie Martinez Portals, c’est que chaque partie individuelle a un son tellement différent, allant de la voix claire à la distorsion, en passant par l’espace, créant ainsi un vaste paysage sonore.

Il n’y a que quelques ballades légères sur l’album, mais elles sont efficaces. « Light Shower » est encore plus simplifiée et dépouillée, Martinez chantant aux côtés d’une guitare électrique légèrement grattée.

Le dernier morceau du nouvel album de Melanie Martinez Portals, « Womb », est quant à lui léger et complexe.

« Spider Web » s’appuie sur un rythme lourd, mais prend des risques avec le reste des instruments. Plutôt que d’être remplie d’une symphonie de synthétiseurs, elle est plus calme et plus discrète. Cette dichotomie rend l’écoute intéressante et apporte une touche d’originalité à l’hymne pop mid-tempo traditionnel d’aujourd’hui. La chanson se transforme en douceur en « Leeches », une ode à ce qui est « visqueux et superficiel ». Bien qu’il s’agisse d’une ballade, elle insuffle une énergie lunatique grâce aux touches.

La ballade mid-tempo « Battle of the Larynx » est plus proche du rock avec son riff de guitare fuzz et son rythme emphatique. Elle s’efface finalement au profit des vagues de l’océan qui s’écrasent sur le rivage, offrant un bref espace et une énergie tranquille.

Plus loin dans l’album, « Evil », qui donne un coup de poing, apporte une énergie similaire. On y retrouve le sarcasme caractéristique de Martinez, et il est intégré dans une chanson amusante et engageante qui donne du pouvoir à l’individu.

« The Contortionist » prend une structure pop plus traditionnelle et la retourne, mélangeant le rythme avec un ensemble d’éléments orchestraux et créant une symphonie pop.