Chronique du nouvel album de Coldplay Moon Music en 2024

Coldplay a récemment annoncé que son dixième album, Moon Music, serait le dernier et que le quatuor prendrait sa retraite après sa sortie. Voici notre avis sur le nouvel album de Coldplay.

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Qu’y a-t-il sous le capot du nouvel album de Coldplay, Moon Music ?

L’album s’ouvre sur un choc de beauté orchestrale complexe et de mélancolie sombre et interrogative. La chanson-titre « Moon Music », essentiellement instrumentale, est le fruit d’une collaboration avec le producteur anglais Jon Hopkins et reflète certains des conflits internes auxquels est confronté le leader Chris Martin.

« Maybe I’m just crazy/ I should just be a brick in the wall », chante Martin dans un murmure maussade.

Le reste du nouvel album de Coldplay Moon Music est la réponse émotionnelle à ce questionnement contemplatif initial. Le morceau suivant, « feelslikeimfallinginlove », offre l’optimisme innocent d’une relation naissante. Cette chanson à la guitare est vibrante, mélodique et entraînante ; elle va droit au but sans trop d’artifices. Elle va droit au but sans ajout de poudre aux yeux. C’est la marque de Coldplay.

« You’re throwing me a lifeline, and for the first time I know I’m not alone,», chante Martin.

Le beat lourd « We Pray » est plus dur que prévu avec des invités comme Little Simz, Burna Boy, Elyanna et TINI. La voix de Martin est un contrepoint mélodique efficace aux voix hip-hop et R&B, et la chanson frappe avec une précision impressionnante. C’est un titre pop convaincant qui constitue une bonne surprise.

La ballade acoustique de « JUPiTER » prend la direction opposée, commençant avec Martin et les cordes de la guitare pincée de Jonny Buckland. Couche par couche, l’album commence à se construire. Au crescendo, Martin chante en tandem avec un chœur de voix, apportant un son transcendant. Sa cadence est d’un optimisme contagieux et son enthousiasme pour la matière est communicatif.

Moon Music est à son meilleur lorsque Coldplay oublie à quoi il est censé ressembler. Le funky « GOOD FEELINGS », avec la chanteuse nigériane Ayra Starr, infuse des éléments de soul et de disco avec un stomp chargé de basses. La voix de Starr offre un excellent contraste avec celle de Martin et contribue à élargir les frontières du son du groupe.

Au centre du nouvel album de Coldplay Moon Music se trouve un morceau instrumental, intitulé de manière inhabituelle par un emoji arc-en-ciel. D’une durée de six minutes, il s’élève et s’abaisse de façon spectaculaire avec une complexité tranquille. Pour un album de 44 minutes, elle occupe une part disproportionnée de la musique. C’est tout de même assez agréable. Martin revient ensuite avec l’optimisme débridé du rock acoustique mid-tempo « iAAM ».

«I’ll be back on my feet again because I am a mountain », chante-t-il.

L’album fait des allers-retours entre l’esthétique conventionnelle de Coldplay et des tournures non conventionnelles. « AETERNA » est un banger euro-pop clubby qui fonctionne mieux qu’il ne le devrait. Les arrangements sont parfaits et la voix de Martin est la cerise sur le gâteau. La ballade au piano de « ALL MY LOVE » revient à la case départ : du soft rock cinématique avec un accompagnement orchestral.

L’album se termine sur une note calme avec la ballade au piano « ONE WORLD ».

« In the end, it’s just love » est le refrain répété par Martin dans les derniers instants de l’album, une réflexion qui clôt l’album et la discographie du groupe ; pour l’instant, du moins. Moon Music trouve l’équilibre entre Coldplay qui a quelque chose à dire et le groupe qui ne se prend pas trop au sérieux.

Chronique du nouvel album de James Bay en 2024 : Changes all the time

Place à notre avis sur le nouvel album de James Bay, Changes All The Time. Que se passe-t-il lorsque vous avez le soutien des Lumineers et de Noah Kahan, que vous avez une voix et une guitare ? La réponse courte est qu’il y a de la musique. Pour être plus précis, le quatrième album de James Bay se produit également.

« Changes All the Time », le premier album de Bay depuis Leap en 2022 et Electric Light en 2018, est composé de 11 chansons avec des voix à plusieurs octaves, des histoires sincères et des riffs de guitare folk.

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Qu’y a-t-il sous le capot de Changes All The Time, le nouvel album de James Bay en 2024 ?

Le single bluesy « Up All Night », sur lequel les invités susmentionnés ajoutent leurs talents à la chanson entraînante, ouvre le nouvel album de James Bay, Changes All the Time et indique clairement que Bay est ici pour faire de la musique. Le cliquetis des cordes énergiques ajoute un élément percussif métallique.

Bay est un excellent guitariste, ce qu’il démontre sur « Everburn ». Il commence par son travail en solo, aidé par sa voix maîtrisée. Il tempère le ton même lorsqu’il entonne le refrain, ajoute quelques instruments de fond, puis reprend le tout en guise d’introduction à « Hope ».

Cette chanson se libère, avec l’étendue de la voix de Bay et des paroles racontables. « If I fall/ If I have to learn to suffer/ Lose it all », chante-t-il. « Hang on to that rope/ Have a little hope. ». Les éléments thématiques de « holding on » semblent avoir été repris de Leap.

On poursuit l’écoute du nouvel album de James Bay, Changes All The Time avec « Easy Distraction », qui a des airs de Snow Patrol : un rythme mélodramatique, une progression d’accords éthérée et des chants d’accompagnement en groupe, tout en apportant l’amour de Bay pour le rock classique américain et le blues. C’est l’une de ces chansons qui fera taper les mains sur le volant et bouger les têtes en rythme lorsque l’on est coincé dans les embouteillages – et le rythme enlevé et entraînant rendra les embouteillages un peu plus supportables. Cette chanson sera certainement un incontournable de la vie quotidienne.

La chanson est le fruit d’une collaboration avec Brandon Flowers du groupe The Killers, l’une des nombreuses idoles musicales de Bay. Sur l’album, il s’est également inspiré de U2 et d’Aretha Franklin ; il compte Kahan parmi ses amis de longue date. En fin de compte, James Bay est un guitariste et un chanteur qui, à 34 ans, continue de prouver qu’il se préoccupe vraiment de son métier.

« Go On » vous fait lever les yeux et prêter attention : La voix sérieuse de Bay commence doucement, puis s’accélère au fur et à mesure qu’il déploie son registre. Il garde le contrôle, atteignant le sommet de la chanson lorsqu’il chante « I won’t be afraid/ If you won’t be afraid », puis redescend doucement de l’autre côté.

Les paroles sur ce nouvel album de James Bay Changes All The Time ne sont pas toujours aussi fortes que sa capacité à créer une mélodie ou un arrangement ; certaines semblent exister pour remplir l’espace entre son jeu de guitare et son chant. Cependant, sur « Speed Limit », il y a une ligne beaucoup plus profonde : « « »If love is a door that we walk through together/ Then how come we can’t find the key? »

Bay a collaboré avec l’auteure-compositrice-interprète britannique Holly Humberstone sur la dernière chanson de l’album, « Dogfight », qui traite du doute de soi et de la lutte pour gagner l’estime de soi ; une autre ligne directrice de son dernier album. Il répète « It’s gonna be all right », ce qui semble être un mantra simpliste et une déclaration finale : il va bien. Rétrospectivement, peut-être que les lignes plus légères ne sont pas du tout du remplissage, mais qu’elles servent plutôt à équilibrer une partie de la lourdeur.

Ecouter Changes All The Time

Nouvel Album d’Indochine « Babel Babel » : Un Voyage Musical Audacieux

Place à notre avis sur le nouvel album d’Indochine, Babel Babel. Le groupe mythique français Indochine fait un retour fracassant avec son dernier album, « Babel Babel », sorti en 2024. Ce nouvel opus marque une nouvelle étape dans l’évolution du groupe, qui continue de surprendre ses fans tout en restant fidèle à ses racines musicales.

Dans cet article, nous explorerons en détail les différentes facettes de cet album, de son contexte de création à son accueil critique, en passant par une analyse approfondie des thèmes abordés.

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Le Contexte de Sortie de l’Album

En 2024, Indochine est un groupe qui n’a plus rien à prouver. Après plus de quarante ans de carrière, le groupe reste incontournable sur la scène musicale française. Après l’énorme succès de leur précédent album « 13 » et une tournée triomphale, l’attente pour un nouvel album était immense. Le nouvel album d’Indochine « Babel Babel » est le fruit de plusieurs années de travail intense, sortant dans un contexte où le monde traverse des bouleversements sociétaux et politiques majeurs.

L’Inspiration derrière « Babel Babel »

Nicola Sirkis, le leader emblématique du groupe, a toujours été attiré par les thématiques sociales et politiques. Avec « Babel Babel », Indochine explore des thèmes tels que la division des sociétés, l’éclatement des valeurs humaines, et les incompréhensions qui divisent l’humanité. L’album fait écho à un monde moderne complexe où les barrières entre les peuples, les langues et les cultures semblent de plus en plus visibles.

Babel Babel

Analyse du Titre de l’Album « Babel Babel »

Le titre « Babel Babel » est une référence directe à la Tour de Babel, symbole mythologique de la diversité des langues et de l’incompréhension entre les peuples. Indochine reprend cette image pour symboliser le chaos et la confusion qui règnent aujourd’hui dans le monde. Cette métaphore est renforcée tout au long de l’album, avec des textes poétiques qui interrogent les frontières sociales et humaines.

Les Titres Phare du nouvel album d’Indochine « Babel Babel »

Tracklist Complète

L’album « Babel Babel » se compose de plusieurs morceaux qui offrent une diversité sonore et thématique. Voici la tracklist complète :

Showtime (feat Ana Perrote)

L’amour fou

Ma vie est à toi

Victoria

Sanna sur la croix

La belle et la Bête

Le chant des Cygnes

La vie est à nous

Le garçon qui rêve

Babel Babel

En route vers le futur

Girlfriend (feat marion brunetto)

Les nouveaux soleils

Tokyo Boy

No Name

Annabelle Lee

Seul au paradis

« Le Chant des cygnes » : Le Single Principal

Le premier single, « Le chant des cygnes », est une véritable claque auditive. Le morceau débute par des sonorités électroniques, mêlant des rythmes puissants à des paroles engagées. Ce titre met en lumière les divisions actuelles de la société, tout en délivrant un message d’espoir sur la capacité des humains à surmonter leurs différences.

Collaborations et Contributions Notables

Pour « Babel Babel », Indochine a collaboré avec plusieurs artistes internationaux, ce qui enrichit encore la dimension multiculturelle de l’album. Des musiciens issus de différentes scènes musicales apportent leur contribution à cet opus, renforçant ainsi la diversité musicale qui est au cœur du projet.

Les Sonorités et le Style Musical de l’Album

Retour aux Sources ou Évolution ?

Musicalement, le nouvel album d’Indochine « Babel Babel » est à la croisée des chemins. Si certains morceaux rappellent les premières années d’Indochine avec des sonorités rock bien marquées, d’autres révèlent une nette évolution vers des influences plus électroniques et modernes. Le groupe réussit à allier nostalgie et innovation, offrant un album qui plaira à la fois aux anciens et aux nouveaux fans.

Les Influences Musicales de « Babel Babel »

Dans cet album, on sent l’influence de plusieurs styles, allant du rock new wave aux sonorités plus électroniques. Indochine a toujours su se réinventer, et avec « Babel Babel », le groupe explore des territoires sonores nouveaux tout en conservant l’essence même de ce qui fait leur succès depuis des décennies.

La Production de l’Album

La production de « Babel Babel » est un travail minutieux, chaque morceau étant finement arrangé pour créer une ambiance cohérente. Le son est à la fois riche et complexe, avec des couches sonores multiples qui viennent soutenir les thèmes profonds de l’album.

L’Impact de « Babel Babel » sur les Fans et la Critique

Réactions des Fans d’Indochine

Les fans d’Indochine attendaient cet album avec impatience, et les premières réactions ne se sont pas fait attendre. Globalement, « Babel Babel » a été très bien accueilli par le public, avec des critiques élogieuses sur les réseaux sociaux et des forums de fans qui louent la profondeur des textes et la qualité des compositions.

Accueil Critique : Un Succès ou une Déception ?

Les critiques professionnelles ont également été largement positives. De nombreux journalistes ont salué le courage d’Indochine de sortir un album aussi engagé et audacieux. Cependant, comme pour chaque œuvre artistique, certains critiques ont émis des réserves, soulignant que la diversité des styles pourrait dérouter une partie du public.

Position dans les Charts du nouvel album d’Indochine

Dès sa sortie, le nouvel album d’Indochine « Babel Babel » a fait une entrée remarquée dans les charts. Il a rapidement grimpé dans les classements musicaux français, atteignant les premières places en quelques jours à peine. Le succès commercial de l’album semble donc être à la hauteur des attentes.

Le Message Social et Politique de « Babel Babel »

Un Album Engagé ?

Avec « Babel Babel », Indochine ne cache pas son ambition de proposer un album politiquement et socialement engagé. Les paroles évoquent les problèmes de notre société actuelle, les divisions et les conflits, mais aussi l’espoir d’une réconciliation possible entre les peuples.

Échos de la Société Contemporaine

Les thèmes abordés dans l’album trouvent un écho particulier dans le contexte mondial actuel. Entre crises politiques, migrations et débats sur l’identité, « Babel Babel » offre une réflexion profonde sur la place de l’humanité face à ces enjeux.


Conclusion : le nouvel album d’Indochine « Babel Babel », un Album Culte ?

L’album « Babel Babel » pourrait bien devenir un classique dans la discographie d’Indochine. Avec son message fort, ses sonorités novatrices et ses textes profonds, cet opus s’impose comme une œuvre majeure de la scène musicale française contemporaine.

Nouvel album de Sia : Reasonable Woman

Place à notre avis sur le nouvel album de Sia en 2024, Reasonable Woman. Depuis des années, la star de la pop Sia écrit des chansons pop mémorables pour elle-même et pour un grand nombre d’autres artistes de renom. Son dernier album, Reasonable Woman, témoigne de son talent. L’ensemble de 15 chansons éblouit avec des chansons pop bien construites.

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Y a quoi sous le capot de Reasonable Woman le nouvel album de Sia en 2024 ?

Cet album est un retour en force après le terne MUSIC de 2021, qui a été largement critiqué. Sia Furler s’est associée à une poignée d’autres auteurs-compositeurs et producteurs, dont Greg Kurstin, Benny Blanco, Rosalía, bülow et Mark « Spike » Stent. Les résultats sont parfois surprenants.

Le nouvel album de Sia Reasonable Woman s’ouvre sur l’optimiste et planant « Little Wing », un hymne qui offre une voix de soutien pour rebondir après une épreuve. « Don’t give up/ Keep trying/ I know soon you’ll be flying » (N’abandonne pas/ Continue d’essayer/ Je sais que bientôt tu voleras), chante-t-elle dans le refrain.

Chaka Khan apparaît sur « Immortal Queen », échangeant des lignes avec Sia sur un rythme entraînant. Sia a le don de toucher toutes les notes justes, ce qu’elle fait ici sur le refrain mémorable qui fait de cette chanson un moment fort de l’album. Les stars continuent de se succéder sur le single « Dance Alone », avec Kylie Minogue. Cette chanson club insouciante est un éclat de soleil vibrant.

Le premier morceau qui ne soit pas de la danse est « I Had a Heart », une ballade morose au tempo moyen qui offre une ambiance théâtrale, prête à être jouée à Broadway. Le chant de Sia est feutré, fumé et tranchant au fur et à mesure que la chanson prend de l’ampleur, pour finalement se terminer avec des cordes symphoniques sur un rythme pop.

« Je t’ai donné mon cœur/ Et ma carte de crédit/ Je pensais que nous serions ensemble pour toujours », chante-t-elle.

Ailleurs, les feux d’artifice sont réduits à néant sur « Nowhere to Be », qui commence comme une ballade au piano avant que le rythme ne tombe à mi-parcours.

Le nouvel album de Sia Reasonable Woman reprend de nombreuses caractéristiques de la chanteuse. « Gimme Love » est une power ballade entraînante au tempo moyen, rehaussée par une chorale, ou du moins un effet de chœur de chœurs, avant que la chanson ne s’interrompe complètement pour laisser place à une outro instrumentale teintée d’électronique. Elle s’accorde bien avec « Chandelier » ou « Unstoppable ».

La production et l’instrumentation de « Towards the Sun » en font une autre pièce maîtresse de l’album, avec un rythme endiablé. Ensuite, le rappeur et chanteur anglais Labrinth (qui figure également sur MUSIC) donne un couplet sur le rythme alt-pop de « Incredible », avec des synthés distordus jouant sur un rythme funky mid-tempo.

La rappeuse Kaliii livre une paire de couplets sur le motivant « Champion ». Le début de la chanson, avec des cuivres synthétiques, ressemble un peu à « High Hopes » de Panic at the Disco. Le sujet n’est pas une surprise – les chansons motivantes sont le pain et le beurre de Sia – mais le morceau fonctionne bien.

La chanson « I Forgive You » est très poignante. Accompagnée d’un piano, d’un violoncelle et de synthétiseurs, Sia livre une performance inhabituellement brute. La puissance et la légère raucité de sa voix apportent le drame. L’ambiance se détend avec « Wanna Be Known », un morceau plus léger, chargé de basses et influencé par le rap, qui montre une fois de plus les prouesses vocales de Sia, le refrain montant et descendant comme des vagues.

Notre avis sur le nouvel album de Sia, Reasonable Woman ? Paris Hilton apparaît avec un couplet sur la chanson suivante, « Fame Won’t Love You ». Selon les rumeurs, Sia travaillerait avec l’héritière et militante de la justice sociale sur son propre album. La voix de Hilton est étonnamment forte. Qui peut mieux parler des pièges de la célébrité que quelqu’un qui a déjà trébuché dessus ? L’album s’achève sur la power ballade « Go On » et le dramatique « Rock and Balloon ».

La tracklist de Reasonable Woman

  • Little Wing
  • Immortal Queen (featuring @chakakhan)
  • Dance Alone (Sia and @kylieminogue)
  • I Had A Heart
  • Gimme Love
  • Nowhere To Be
  • Towards The Sun
  • Incredible (featuring @labrinth)
  • Champion (featuring @tierrawhack, @kaliii, and @mrjimmyjimmy)
  • I Forgive You
  • Wanna Be Known
  • One Night
  • Fame Won’t Love You (with @parishilton)
  • Go On
  • Rock And Balloon

Ecoutez Reasonable Woman de Sia

Nouvel album de Taylor Swift : The Tortured Poets Department

Place à notre avis sur le nouvel album de Taylor Swift en 2024, The Tortured Poets Department.

Il n’a pas fallu longtemps pour que The Tortured Poets Department de Taylor Swift prenne complètement le contrôle d’Internet. S’agit-il vraiment d’une fuite ou d’un tour de passe-passe de l’intelligence artificielle ? Les vrais fans écoutent-ils plus tôt ? Ces chansons parlent-elles de Matty Healy ?

The Tortured Poets Department
  • Le département des poètes torturés
Red (Taylor’s Version)
  • Red Taylor’s Version
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Folklore
  • Folklore

Y a quoi sous le capot de The Tortured Poets Department le nouvel album de Taylor Swift en 2024 ?

The Tortured Poets Department est moins un album conceptuel qu’un album avec une esthétique, Swift donnant à nouveau le ton à travers l’imagerie et la tonalité. Musicalement, il s’agit d’une évolution naturelle de Midnights et de rappels à certaines des époques passées de Swift. Prenez « But Daddy I Love Him », un titre acoustique qui se rapproche de Red, lorsque Swift se baladait entre les mondes de la country et de la pop.

« Je ne m’occupe pas de toutes ces vipères habillées en empereur », chante Swift.

Le producteur Jack Antonoff et Swift forment toujours un duo dynamique, comme en témoigne la pop sombre et lunatique de la chanson d’ouverture « Fortnight », avec Post Malone.

« J’ai touché à toi pendant seulement quinze jours », chante Swift, tandis que Post Malone ajoute un refrain doucement chanté, dans un rôle plus proche de celui d’un caméraman.

La relation éphémère de la chanteuse avec Matty Healy, le leader du groupe The 1975, est un élément déterminant du nouvel album de Taylor Swift. Swift a toujours eu un style lyrique très conversationnel, et cela ne fait que doubler sur The Tortured Poets Department, à un moment où elle cite même son producteur et à un autre où elle déclare que le chanteur Charlie Puth devrait être plus célèbre.

L’entraînant « My Boy Only Breaks His Favorite Toys » (Mon garçon ne casse que ses jouets préférés) met en évidence les points forts de Swift. Du refrain hymnique aux harmonies serrées, en passant par les paroles et les rythmes à la fois sombres et entraînants, le morceau est à la hauteur et deviendra sans aucun doute l’un des préférés des fans.

Des chansons comme « Down Bad » et « So Long, London » permettent à Swift de continuer à donner un sens à une relation qui tourne au vinaigre. Il est agréable d’entendre à nouveau sa voix traverser le mixage, en se débarrassant de la réverbération distordue qui caractérisait la plupart des titres de Midnights.

Swift aiguise son couteau à sarcasmes sur « Florida !!! », un duo avec Florence Welch, les deux s’échangeant des paroles sur un instrumental dramatique.

La chanson « Little did you know your home’s really only the town you’ll get arrested/ So pack your life away just to wait out the shitstorm back in Texas » (Peu de gens savent que leur maison n’est que la ville où ils se font arrêter).

De temps en temps, on peut entendre des nuances des racines country de Swift, comme sur la ballade acoustique mi-tempo « Guilty as Sin ? ».

Notre avis sur le nouvel album de Taylor Swift, The Tortured Poets Department ? Musicalement, The Tortured Poets Department n’offre pas beaucoup de surprises, mais c’est dans les paroles de l’album que les fans de Swift vont vraiment se plonger dans ce disque, en débattant des références et en examinant chaque morceau au microscope, à la recherche d’indices. Et a-t-elle jamais lâché autant de bombes F que sur « Down Bad » ?

La tracklist de The Tortured Poets Department

  • “Fortnight”
  • “The Tortured Poets Department”
  • “My Boy Only Breaks His Favorite Toys”
  • “Down Bad”
  • “So Long, London”
  • “But Daddy I Love Him”
  • “Fresh Out the Slammer”
  • “Florida!!!!”
  • “Guilty as Sin?”
  • “Who’s Afraid of Little Old Me?”
  • “I Can Fix Him (No Really I Can)”
  • “loml”
  • “I Can Do It With a Broken Heart”
  • “The Smallest Man Who Ever Lived”
  • “The Alchemy”
  • “Clara Bow”

Ecoutez The Tortured Poets Department de Taylor Swift

Nouvel album de Pearl Jam en 2024 : Dark Matter

Place à notre avis sur le nouvel album de Pearl Jam en 2024, Dark Matter. Pearl Jam est sans conteste le groupe de rock le plus fiable d’Amérique.

Les derniers survivants de l’âge d’or du début des années 90 dans le nord-ouest du Pacifique n’ont plus rien à prouver après 33 ans. Pourtant, ils poursuivent leur chemin, véritables mélomanes et frères de rock, qui n’ont pas changé de groupe depuis que Matt Cameron s’est remis de la séparation de Soundgarden pour rejoindre ses amis de Seattle en 1998.

Il est vrai que cela fait un moment qu’ils n’ont pas fait de grand disque ; Gigaton, en 2020, en était étonnamment proche. Mais ils n’ont jamais fait de mauvais disque. Il s’en est fallu de peu. Et la série se poursuit avec Dark Matter.

Dark Matter
  • Rock & Roll Hall Of Fame intronisé « Pearl Jam », revient avec leur nouvel album très attendu « Dark Matter »
Ten
  • Pearl Jam Ten

Y a quoi sous le capot de Dark Matter le nouvel album de Pearl Jam en 2024 ?

Pearl Jam est l’équivalent rock de Cal Ripken Jr. et de sa série de 2 632 matchs consécutifs en Major League Baseball. Il a toujours été l’un des meilleurs joueurs. Pas le plus spectaculaire, mais facilement le plus fiable pendant très longtemps. Et lorsque la série de Ripken a pris fin, c’est parce qu’il s’est retiré de l’alignement. Ce sera probablement le cas de Pearl Jam. Le leader Eddie Vedder a récemment déclaré à MOJO que le groupe avait probablement encore un ou deux disques dans le réservoir.

Pendant ce temps, le groupe continue d’avancer. Cependant, le nouvel abum de Pearl Jam possède un avantage et un enthousiasme que l’on n’avait pas entendu chez le groupe depuis longtemps.

La différence cette fois-ci est la présence du superproducteur Andrew Watt, qui s’est fait les dents en produisant des groupes pop comme Justin Bieber et Miley Cyrus. Ces dernières années, il a montré son véritable amour du rock en produisant des groupes tels que les Rolling Stones, Iggy Pop et Ozzy Osbourne. Né l’année où Pearl Jam s’est formé, il est également un fantastique guitariste (jouer de la guitare sur un disque d’Ozzy n’est pas un mince exploit, étant donné que ce poste a été l’un des plus convoités pendant des décennies). Il n’est donc pas surprenant que Watt, qui est un grand fan de Pearl Jam, ait fait appel aux guitaristes Mike McCready et Stone Gossard sur Dark Matter.

Le disque fait l’objet d’un buzz considérable depuis des mois, en partie à cause de la présence de Watt et en partie grâce au premier single et à la chanson-titre. Pour la première fois depuis 1998, Pearl Jam a atteint la première place du classement Billboard. « Dark Matter » s’est hissé à la première place du classement Mainstream Rock Airplay de Billboard. Il a également atteint la première place du classement Billboard Rock & Alternative Airplay.

Le premier morceau du nouvel album de Pearl Jam,  » Scared Fear « , est un riff de guitare direct et efficace qui rebondit entre les oreilles des auditeurs. Ce n’est pas le meilleur début, mais c’est un album qui s’améliore au fur et à mesure qu’il avance. « React, Respond » est tout simplement génial. Quelqu’un a donné de la caféine au bassiste Jeff Ament pendant qu’il écrivait cet album, car il est toujours aussi présent dans le mixage et la structure des chansons. L’enthousiasme est contagieux et on a l’impression que les musiciens s’éclatent.

« Wreckage » n’est pas aussi rapide et bruyant, mais c’est une meilleure chanson. Vedder fait appel à l’une de ses forces : l’émotion et le fait de chanter comme il le pense. Sa voix domine tandis que ses coéquipiers font exactement ce qu’ils doivent faire derrière lui. Ils savent tous quand relâcher l’accélérateur et quand l’enfoncer à nouveau.

Le titre est un choix intéressant pour un premier single. Ce n’est pas la chanson la plus accrocheuse de l’album, ni la meilleure. Cameron a l’occasion de montrer ses talents et le riff staccato ressemble presque à celui de Soundgarden (à plusieurs reprises sur le disque, on peut entendre des échos de Temple of the Dog« , le projet hybride Soundgarden/Pearl Jam de 1990, auquel beaucoup attribuent le décollage de la scène de Seattle). C’est vraiment enthousiaste, et Cameron et les guitares ne font que renforcer le chaos contrôlé à la fin.

Cela prépare  » Won’t Tell « , un autre exemple de l’habileté de Pearl Jam à relâcher l’accélérateur et à laisser à Vedder l’espace nécessaire pour travailler. C’est un domaine dans lequel le groupe a toujours été doué : donner à une voix rock unique et classique l’espace nécessaire pour écrire des accroches, tout en jouant de manière dynamique et sans sacrifier la puissance.

« Upper Hand » respire profondément, donnant à nouveau de l’espace à Vedder, mais avec des changements de guitare fantastiques. Le solo est parfait, très en avant, ce qui a sans doute été encouragé par Watt. Les fans de rock ont tendance à oublier que la guitare peut être tout aussi puissante lorsqu’elle est rythmée, plutôt que simplement déchirée. Comme la façon dont, sur « Upper Hand », il évolue avec le double temps inattendu de Cameron derrière le dernier lead. C’est très bien conçu.

« Waiting for Stevie  » est une chanson décente du nouvel album de Pearl Jam, qui se construit à la fin parce que, quand tout le reste échoue, la dynamique et un grand solo de guitare fonctionnent tout simplement. La chanson suivante,  » Running « , nous accroche les oreilles, avec un début de basse sauvage d’Ament et un tempo martelant qui se développe en un pont à mi-temps vers la fin, qui ne fait qu’accentuer la fin. C’est un groupe vétéran qui se lâche pour s’amuser comme un jeune punk.

« Something Special » donne à nouveau à Vedder suffisamment d’espace pour créer une grande mélodie. Les prouesses de Watt en matière de mixage se manifestent ici ; tout le monde est entendu en même temps, ce qui, dans des mains moins compétentes, peut être désordonné. L’arrangement est également excellent. Des chansons comme celle-ci sont amusantes à jouer, même si elles sont plus douces.

« Got to Give » a un riff mid-tempo et enjoué, avec Vedder qui remplit les vides jusqu’à ce que le groupe reprenne le dessus vers la fin. C’est peut-être le morceau le plus proche du remplissage que l’on puisse trouver sur Dark Matter, mais il est tout de même très agréable à écouter.

Dark Matter se termine par « Setting Sun », qui sonne comme si Pearl Jam en avait eu l’idée autour d’un feu de camp sur la plage. Ce qui commence agréablement, avec Vedder chantant que tout va bien, ajoute des couches et du volume et devient encore meilleur après la moitié de l’album, lorsqu’une ambiance est ajoutée autour du lead de la guitare. C’est bien placé et cela sert bien le reste de la chanson. Pearl Jam a encore de beaux jours devant lui. Même avec l’impressionnant catalogue du groupe, un ou deux disques de plus ne suffiront peut-être pas.

Notre avis sur le nouvel album de Pearl Jam, Dark Matter ? Dark Matter se termine par « Setting Sun », qui sonne comme si Pearl Jam en avait eu l’idée autour d’un feu de camp sur la plage. Ce qui commence agréablement, avec Vedder chantant que tout va bien, ajoute des couches et du volume et devient encore meilleur après la moitié de l’album, lorsqu’une ambiance est ajoutée autour du lead de la guitare. C’est bien placé et cela sert bien le reste de la chanson. Pearl Jam a encore de beaux jours devant lui. Même avec l’impressionnant catalogue du groupe, un ou deux disques de plus ne suffiront peut-être pas.

La tracklist de Dark Matter

  • Scared of Fear
  • React, Respond
  • Wreckage
  • Dark Matter
  • Won’t Tell
  • Upper Hand
  • Waiting For Stevie
  • Running
  • Something Special
  • Got To Give
  • Setting Sun

Ecoutez Dark Matter de Pearl Jam

Nouvel album de Beyonce en 2024 : Cowboy Carter

Place à notre avis sur le nouvel album de Beyonce en 2024, Cowboy Carter. « Les genres sont un drôle de concept, n’est-ce pas ? » demande Linda Martell, la première artiste country féminine noire à avoir connu un succès commercial dans l’histoire, dans un extrait audio situé à peu près au milieu de COWBOY CARTER. « En théorie, leur définition est simple et facile à comprendre », poursuit-elle, « mais en pratique, certains peuvent se sentir confinés ».

Mais rien ne peut arrêter Beyoncé, dont le nouveau projet est le plus ambitieux à ce jour.

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BEYONCE-LEMONADE
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  • COLUMBIA RECORDS/SONY

Précédée par l’album RENAISSANCE, largement acclamé pour son influence sur la musique house, Beyoncé avait fort à faire pour le deuxième volet de son projet en trois actes. Et lorsqu’il s’est avéré que ce deuxième acte impliquait de la musique country, le débat public s’est ensuivi.

Alors que certaines stations de radio country ont interdit les premiers singles de Beyoncé, d’autres ont défendu la puissante déclaration de récupération d’un son créé à l’origine par des Noirs et aujourd’hui considéré comme un genre blanc. C’est alors que Beyoncé elle-même s’est jointe à la conversation pour préciser ses intentions.

Y a quoi sous le capot de Cowboy Carter le nouvel album de Beyonce en 2024 ?

« Ce n’est pas un album de country. C’est un album de Beyonce », a déclaré l’artiste en ligne dans les jours qui ont précédé la sortie de l’album. Ce sentiment est tout à fait justifié. Lorsque Beyoncé choisit de se lancer à corps perdu dans la country, ses racines méridionales et sa voix inégalée lui permettent de se fondre dans le genre, comme s’il s’agissait de sa signature depuis le début de sa carrière. Mais cet album ne fait rien d’autre que de défier les étiquettes, sautant d’un genre à l’autre et faisant constamment des tours et des détours inattendus.

Sur 27 pistes, l’énorme nouvel album de Beyonce COWBOY CARTER abandonne le tracklisting narratif conceptuel de Lemonade (2016) et les transitions cohésives de RENAISSANCE pour plonger les auditeurs dans une émission de radio fictive (Jon Batiste vient de faire quelque chose de similaire en mettant l’accent sur la musique mondiale), ce qui permet d’expliquer et d’adoucir les sauts brusques entre les sons. Les animateurs de la radio sont des légendes de la country comme Willie Nelson et Dolly Parton, qui font des apparitions dans de courts interludes amusants.

Sur la première moitié de l’album, Beyoncé évoque son amour pour sa famille ainsi que les épreuves qu’elle a surmontées dans sa carrière et sa vie personnelle. « PROTECTOR » est une magnifique ode à ses enfants, avec l’une des compositions les plus complexes et les plus éloquentes de toute la carrière de la star : “An apricot picked right off a given tree /I gave water to the soil and now it feeds me.”. Elle adopte un ton plus agressif dans une interprétation unique de l’emblématique « JOLENE » de Dolly Parton, menaçant la femme dont elle craint qu’elle ne veuille s’emparer de son homme.

Cette partie de l’album comprend également la ballade country « 16 CARRIAGES », écrite de main de maître et chargée d’émotion, qui n’est pas seulement un moment fort de l’album, mais aussi un moment fort de la carrière.

Elle joue rarement la carte de la sécurité sur cet album, mais il y a quelques exceptions. Sa fidèle interprétation de « BLACKBIRD » des Beatles est élégamment arrangée et jouée, mais ce morceau peu imaginatif n’a pas sa place en tant que deuxième chanson de l’album. « TEXAS HOLD ‘EM » est un morceau de danse en ligne amusant, mais si vous demandiez à l’IA de créer une chanson country de Beyoncé, elle produirait probablement les mêmes clichés de yeehaw.

Mais pour le reste du projet, le mot « safe » ne fait tout simplement pas partie du vocabulaire de Beyoncé. Sur la méchante et vengeresse « DAUGHTER », elle consacre un couplet à l’air d’opéra italien « Caro Miro Ben ». Plus tard, elle se laisse aller à des moments de hip-hop sur « SPAGHETTI » et de soul psychédélique sur « II HANDS II HEAVEN ».

Les featuring de l’album sont mitigés : Beyoncé et Miley Cyrus ont chacun leur rôle à jouer tout en faisant briller leur alchimie sur le simple et doux « II MOST WANTED », mais on ne peut pas en dire autant du featuring inutile de Post Malone sur « LEVII’S JEANS », sur lequel le flow maladroit de Malone diminue la qualité d’un morceau par ailleurs funky.

Au fur et à mesure que l’album progresse, le thème de la country s’estompe et la Beyoncé féroce que nous connaissons et aimons émerge. « Bounce on that shit, dance », répète-t-elle sur le refrain rythmé de « RIIVERDANCE ».

Enfin, le nouvel album de Beyonce se termine avec « SWEET ★ HONEY ★ BUCKIIN » et « AMEN », le premier étant une extravagance en trois parties produite par Pharrell-Williams, où Beyoncé dénonce la discrimination à laquelle elle a été confrontée dans l’industrie de la musique, y compris une attaque justifiée et méritée contre la Recording Academy pour ses refus répétés des Grammy.
« AMEN » conclut l’album avec un paysage sonore grandiose qui termine le tourbillon de l’album avec le même son choral que le morceau d’ouverture.

Notre avis sur le nouvel album de Beyonce, Cowboy Carter ? Avec COWBOY CARTER, Beyoncé prouve qu’elle peut à peu près tout faire et qu’elle n’a pas peur d’innover tout en acceptant d’embrasser ses racines. Sa capacité à s’adapter à des genres musicaux apparemment infinis est vraiment étonnante.

La tracklist de Cowboy Carter

  • « Ameriican Requiem »
  • « Blackbiird » (feat. Tanner Ardell)
  • « 16 Carriages »
  • « Protector »
  • « My Rose »
  • « Smoke Hour » (Willie Nelson intro)
  • « Texas Hold ‘Em »
  • « Bodyguard »
  • « Dolly P. » (Dolly Patron intro)
  • « Jolene »
  • « Daughter »
  • « Spaghetti » (feat. Shaboozey)
  • « Alligator Tears »
  • « Smoke Hour II »
  • « Just For Fun »
  • « II Most Wanted » (feat. Miley Cyrus)
  • « Levii’s jeans » (feat. Post Malone)
  • « Flamenco »
  • « The Linda Martell Show » (intro by Linda Martell)
  • « YaYa » (feat. Willie Jones)
  • « Oh Louisiana »
  • « Desert Eagle »
  • « Riverdance »
  • « II Hands II Heaven »
  • « Tyrant » (feat. Dolly Parton)
  • « Sweet Honey Buckin' »
  • « Amen »

Ecoutez Cowboy Carter de Beyonce

Nouvel album de Jennifer Lopez en 2024 : This is Me…Now

Place à notre avis sur le nouvel album de Jennifer Lopez en 2024, This is Me… Now. Cela fait une décennie que la chanteuse, actrice et superstar Jennifer Lopez n’a pas sorti d’album. Son nouvel album, This Is Me… Now, relie deux boucles : le troisième album This is Me… Then, sorti en 2002, et sa romance avec Ben Affleck, aujourd’hui son mari. Son neuvième album, sur lequel elle revient à ses racines pop, est rempli de l’amour qu’elle partage, tout en révélant sa transformation personnelle.

Il rappelle également l’importance de J.Lo dans la musique pop, avec des millions d’albums vendus, 10 succès dans le top 10 du Billboard 100 et 8 albums dans le top 10 du Billboard 200.

This is Me.Then (20th Anniversary Édition)
  • Jennifer Lopez- This Is Me. (Anniv Ed)
on The 6
  • musique
  • Type de produit : ABIS MUSIC
  • Marque : LEGACY RECORDINGS

Y a quoi sous le capot de This Is Me…Now le nouvel album de Jennifer Lopez en 2024 ?

This Is Me… Now poursuit l’histoire d’amour de Bennifer (les deux sont sortis ensemble de 2002 à 2004, ont ravivé leur romance en 2021 et se sont mariés en 2022). La chanson titre ouvre l’album avec un pincement de guitare jazzy tandis que la voix soyeuse de J.Lo est soutenue par un rythme de charleston entraînant. Lopez s’envole pleinement sur le refrain poétique. La chanteuse originaire du Bronx, âgée de 54 ans, est fière de son parcours, de la façon dont elle a « appris à grandir » et à renaître à l’amour.

« To Be Yours » prend un rythme hip-hop des années 90, sur lequel Lopez chante avec douceur l’importance de sceller un engagement, déclarant : « Certains jours, nous pouvons encore nous battre/ Mais cela n’a pas vraiment d’importance parce que nous sommes là pour la vie ». Les voix sont superposées et parfois décalées, ce qui crée un effet de flou. La chanson – et une grande partie de l’album – est empreinte d’une sincérité que les auditeurs sarcastiques voudront démonter. Cet album n’est pas pour eux.

« Mad In Love » augmente encore les vibrations romantiques avec des synthés orchestraux en début de morceau qui imitent les films en technicolor avec des fins de conte de fées. Le tout se fond dans une section rythmique funky dans laquelle J.Lo entre comme si nous étions encore dans les années 90, en chantant « forever’s real wit’ cha », se souvenant que « You gave me that ring/ Two decades later, and it still hit the same » et que le retour à l’amour « valait la peine d’attendre ». Le morceau, comme le reste du nouvel album de Jennifer Lopez, est un bop entraînant avec des percussions grésillantes, ainsi qu’un break de rap.

Jennifer Lopez chante « You’ve got me accelerating » sur le joyeux single « Can’t Get Enough », qui fait monter l’énergie avec une jam pop puissante aux saveurs disco et aux accents de trompette. Dès la batterie robotique qui ouvre la chanson, la piste de danse est ouverte sur ce titre phare. Elle a également sorti une version de la chanson avec le rappeur Latto, et l’avenir nous dira lequel des deux aura le plus de succès auprès des fans. En ce qui concerne la vidéo, un petit rappel : Jennifer Lopez a 54 ans.

Les chansons « Not Going Anywhere », « Rebound » et, plus tard dans l’album, « Hearts and Flowers » reprennent les percussions électroniques pulsées à saveur hip-hop. Le premier morceau fait même référence au Harlem Shake, qui était à la mode en 2013, juste avant le dernier album de J.Lo ! « Rebound » a de légers accents de piano, ainsi qu’un grattement de harpe (ou peut-être est-ce les cordes du piano ?).

La chanson ressemble à du R&B des années 90, Lopez chantant sur les relations superficielles. La troisième chanson sonne à la fois comme une chanson de Broadway et comme une chanson de MTV, avec ses rayures de disques et son refrain prêt à être dansé.

La chanson « Dear Ben pt. II », interprétée à la guitare espagnole, commence par ce qui ressemble à une lyre avant que la basse n’arrive, et Jennifer Lopez regarde sa vie avec admiration et gratitude, chantant « When I think you’ll let me down, you lift my hopes/ If I try to pull away, you pull me close ». La chanson est une sorte de liste des choses qu’elle aime à Batma, Affleck.

Le nouvel album de J.Lo célèbre ensuite la façon dont l’amour peut faire de deux personnes les meilleures versions d’elles-mêmes lorsqu’elles sont ensemble sur l’entraînante « Hummingbird », au milieu de sons synthétiques et d’une batterie qui sonne comme si quelqu’un martelait des poubelles.

Après le morose et rebondissant « This Time Around », des cloches d’église et des cordes de harpe chargées de réverbération ouvrent « Midnight In Vegas », qui est biographique et constitue l’un des moments les plus forts de This Is Me… Now. Lopez chante qu’il faut éliminer tout le stress de l’organisation d’un grand mariage – « Nous nous noyons dans les arrangements d’orchidées / Les robes et les pâtisseries / Et s’il pleut ? … Paps, hélicoptères/ Événement de l’âge » – et de s’éclipser pour une fugue discrète. Les paroles de Lopez sont comme un flux de conscience.

Notre avis sur le nouvel album de Jennifer Lopez, This is Me … Now ? L’album se termine par la jam enfumée « Greatest Love Story Never Told » (la plus belle histoire d’amour jamais racontée). Lopez réfléchit à la façon dont elle et Affleck ont trouvé l’amour ensemble à deux reprises, et que le temps entre les deux a été gelé ou mis en pause, en attendant une correction de trajectoire. L’album se termine de manière spectaculaire, avec une section de cordes qui prend lentement le dessus, et tout le reste disparaît.

La tracklist de This is Me … Now

  • 1. “This Is Me…Now”
  • 2. “To Be Yours”
  • 3. “Mad in Love”
  • 4. “Can’t Get Enough”
  • 5. “Rebound”
  • 6. “not.going.anywhere.”
  • 7. “Dear Ben, Pt. II”
  • 8. “Hummingbird”
  • 9. “Hearts and Flowers”
  • 10. “Broken Like Me”
  • 11. « This Time Around”
  • 12. “Midnight Trip to Vegas”
  • 13. “Greatest Love Story Never Told”

Ecoutez This Is Me…Now de Jennifer Lopez

Nouvel album de The Smile en 2024 : Wall of Eyes

Place à notre avis sur le nouvel album de The Smile en 2024, Wall of Eyes. La collaboration entre Thom Yorke et Jonny Greenwood de Radiohead et le batteur de Sons of Kemet, Tom Skinner, a rempli toutes les conditions du premier album de The Smile, 2022’s A Light For Attracting Attention. On y trouve des synthés rétro cool, du krautrock psychédélique, des ballades réfléchies et même un morceau de rock surmultiplié.

WALL OF EYES
  • The Smile’s new album Wall Of Eyes, will be released on 26th January on XL Recordings.
A Moon Shaped Pool
  • A Moon Shaped Pool

Wall of Eyes, le nouvel album de The Smile, reprend là où le dernier album s’est arrêté, mais ressemble presque à des restes de l’album précédent. Bien qu’il soit toujours savoureux, l’album manque de la tension et de l’excitation de son prédécesseur. Il y a moins de variété et plus de profondeur, alors peut-être que l’album s’épanouira avec le temps.

Y a quoi sous le capot de Wall of Eyes le nouvel album de The Smile en 2024 ?

Les deux premières chansons, la chanson titre et « Teleharmonic », coulent avec une énergie vaporeuse. La première met en scène une guitare acoustique grattée contre des percussions qui deviennent de plus en plus désordonnées au fur et à mesure que la chanson progresse.

“You’ll go behind a wall of eyes of your own device/ Is that still you with the hollow eyes?” chante Thom Yorke, qui semble vouloir faire croire qu’il s’agit de l’un des plus grands succès de l’histoire de la musique.

Thom Yorke chantes, semblant critiquer le narcissisme de la culture en ligne. Une vidéo en noir et blanc, réalisée par Paul Thomas Anderson, un des plus grands réalisateurs d’Hollywood, ajoute à l’ambiance artistique.

« Teleharmonic », quant à lui, est un mélange de synthétiseurs et de voix de fausset de Yorke.

Le troisième morceau du nouvel album de The Smile, « Read the Room », est le premier où la musique occupe le devant de la scène. Imaginez la partie guitare de « Dream On » d’Aerosmith sous quaaludes et réassemblée après un passage au mixeur. Yorke prononce les paroles de la chanson avec un ricanement nasal avant que la musique ne ralentisse et ne devienne moins maniaque et que les parties de guitare plus lourdes ne reviennent pour un jam de fin de morceau.

« Under Our Pillows » ressemble à « The Thing » du dernier album du groupe, avec le rythme syncopé de ce que certains appellent le truc de Jonny Greenwood avec les pédales de delay, un son de guitare qui a fait sa première apparition sur « Present Tense » de Radiohead, sur l’album A Moon Shaped Pool de 2016.

Le piano bizarre de « Friend of a Friend » ressemble un peu à une chanson des Beatles écrite par McCartney. En fait, plus tard dans la chanson, des glissandos dissonants (qui passent en douceur d’une note grave à une note beaucoup plus aiguë) donnent une impression un peu plus inquiétante de « A Day in the Life ».

Comme la notion de fin du monde de T.S. Eliot, l’album ne se termine pas par un coup d’éclat, mais par des gémissements musicaux luxuriants et méandreux de Thom Yorke. « Bending Hectic », la chanson la plus longue de l’album avec un peu plus de huit minutes, passe d’une guitare sédentaire et luxuriante à des glissandos plus psychédéliques, pour finalement arriver à un bruit en fusion qui rappelle le vamping musical désorientant des Butthole Surfers.

Mais le chaos bruyant est de courte durée, et l’album se termine par la ballade au piano « You Know Me », qui, comme d’autres chansons de l’album, emmène les auditeurs dans un voyage musical à travers une série d’ambiances sédentaires.

Notre avis sur le nouvel album de The Smile, Wall of Eyes ? On sent que, sans les contraintes liées au fait d’être l’un des groupes de rock les plus influents au monde, Yorke et Greenwood sont enthousiastes à l’idée de repousser leurs limites musicales. C’est le problème quand on fait de très bons albums : même les très bonnes suites peuvent donner l’impression d’une déception. Un deuxième voyage au paradis doit toujours rivaliser avec les souvenirs du premier.

La tracklist de Wall of Eyes

  • Wall Of Eyes 
  • Teleharmonic 
  • Read The Room 
  • Under Our Pillows 
  • Friend Of A Friend 
  • I Quit 
  • Bending Hectic 
  • You Know Me! 

Ecoutez Wall of Eyes de The Smile

Nouvel album de Green Day en 2024 : Saviors

Place à notre avis sur le nouvel album de Green Day en 2024, Saviors. Peu de groupes ont été aussi prolifiques et fiables au cours des quatre dernières décennies que Green Day, icône punk de la baie d’East Bay, et pourtant le 14e album du trio, Saviors, ressemble encore à un retour en forme. Alors que le groupe célèbre les anniversaires de deux de ses albums phares, ce nouvel album semble être le lien sonore entre Dookie et American Idiot.

Promo
American Idiot
  • Ships in Certified Frustration Free Packaging
Dookie
  • Burnout
  • Having A Blast
  • Chump
  • Longw
  • Welcome To Paradise

Cet ensemble de 15 chansons, le premier du groupe depuis Father of All Motherfuckers en 2020, est une collection aussi concentrée et bien construite que le groupe n’en a pas sorti depuis des années. e qu’il n’est un commentaire sur un système qui laisse de côté tant de gens.

Y a quoi sous le capot de Saviors le nouvel album de Green Day en 2024 ?

Dès les premières notes de  » The American Dream is Killing Me « , il est facile d’entendre les échos d’Idiot dans cet hymne à trois accords. Le morceau n’est pas tant politiqu

A l’autre bout du spectre, « Look Ma, No Brains ! » est un punk direct et sans fioritures avec un refrain hymnique absolument monstrueux.

Le chanteur Billie Joe Armstrong semble plein de fougue et de fraîcheur, criant sans retenue « Do you wanna be my boyfriend ? » sur la jam punky mid-tempo « Bobby Sox ». Green Day sonne bien, et la section rythmique du bassiste Mike Dirnt et du batteur Tre Cool est reconnaissable et fidèle à sa forme. Des morceaux dynamiques comme « One Eyed Bastard » mettent en valeur le style bluesy du groupe au milieu de la hargne du punk rock.

Il n’est pas juste de faire une comparaison avec American Idiot, un album générationnel qui répondait à un moment précis dans le temps, mais au moins du point de vue de l’écriture, le nouvel album de Green Day Saviors reprend l’énergie des stades avec l’urgence que le groupe a construite au 924 Gilman.

La chanson personnelle et intime « Dilemma » documente les propres démons d’Armstrong et sa lutte contre l’addiction.

“I was sober, now I’m drunk again/ I’m in trouble and in love again/
I don’t want to be a dead man walking,”

Malgré la lourdeur du sujet, le morceau s’envole, offrant l’un des crochets les plus mémorables de l’album. Le nostalgique « 1981 » est une ode à la génération punk passée qui a vu naître MTV. Ironiquement, c’est dans les moments les plus calmes que Saviors brille le plus, comme le rocker mid-tempo  » Goodnight Adeline « , clin d’œil à la rue Adeline de l’ouest d’Oakland.

Tout comme « No Brains », l’hymne « Coma City » pulse avec une urgence et une mélodie punk, Dirnt se chargeant du chant d’accompagnement. Bien que les fans adorent les morceaux plus anciens du groupe, il est facile d’imaginer qu’à peu près tout ce qui se trouve sur Saviors peut être joué lors d’un concert de Green Day. « Corvette Summer » s’amuse un peu, avec la cloche à vache et tout le reste, en se penchant sur le rock bombastique.

Le mélodique « Susie Chapstick » maintient le côté doux du groupe en offrant des moments fascinants. Les harmonies vocales sont un peu en retrait avec leur son Beatles-esque, Armstrong s’agrippant à son registre supérieur. Ce qui fait que Saviors fonctionne si bien, c’est que le groupe est conscient de sa propre maturité ; Le nouvel album de Green Day n’essaie pas de raviver Dookie ou American Idiot, mais plutôt de s’inspirer de ces albums pour créer le son 2024 du groupe.

Armstrong arrive en force sur « Living in the ’20s », un morceau enflammé qui s’attaque aux luttes sociétales de l’Amérique moderne. Il est associé à « Strange Days Are Here to Stay », qui ont tous deux un fort impact tant sur le plan mélodique que sur le plan des paroles.

“I never knew that love could be scarier than anger/ I promise, father to a son,”

Saviors se termine par une double dose de la chanson-titre et de la ballade spatiale et sarcastique « Fancy Sauce ».

La tracklist de Saviors

  • 1. The American Dream Is Killing Me
  • 2. Look Ma, No Brains!
  • 3. Bobby Sox
  • 4. One Eyed Bastard
  • 5. Dilemma
  • 6. 1981
  • 7. Goodnight Adeline
  • 8. Coma City
  • 9. Corvette Summer
  • 10. Suzie Chapstick
  • 11. Strange Days Are Here To Stay
  • 12. Living In The ’20s
  • 13. Father To A Son
  • 14. Saviors
  • 15. Fancy Sauce

Ecoutez Saviors de Green Day