Notre avis sur le nouvel album de Dua Lipa, Live from Royal Albert Hall

Place à notre chronique du nouvel album live de Dua Lipa. Il ne s’agit pas d’une confrontation aussi gargantuesque que S&M de Metallica, pour lequel le groupe de thrash s’est associé à un orchestre, mais la superstar de la pop Dua Lipa a emprunté une voie similaire sur son nouvel album live.

Ses chansons bénéficient d’un traitement orchestral, soutenues par les 53 membres de l’Heritage Orchestra au célèbre Royal Albert Hall de Londres.

Qu’y a-t-il sous le capot du nouvel album de Dua Lipa, Live from Royal Albert Hal ?

Le concert enregistré a pris une tournure très différente de la tournée actuelle de Lipa en soutien à son dernier album, Radical Optimism.

Le caractère des morceaux originaux reste vrai tout au long du concert, mais l’arrangement par l’orchestre ajoute des couches luxuriantes et dramatiques qui vont au-delà du simple accompagnement. Les morceaux plus organiques de Radical Optimism se prêtent particulièrement bien à l’utilisation d’une multitude de cordes et de cuivres.

« End of an Era » prend des allures cinématographiques, tandis que l’entraînant “Houdini” frappe particulièrement fort avec l’ajout d’une puissante section de cuivres. L’enregistrement live comprend tous les nouveaux morceaux dans leur intégralité, ainsi qu’une poignée d’autres succès et de reprises.

Même un tube pop comme « Training Season » bénéficie d’un peu plus de dramaturgie, l’orchestre s’en chargeant. « These Walls » est légèrement édulcoré pour laisser les cordes respirer, en particulier lors de l’intro dépouillée. Sans surprise, la voix de Lipa est d’une grande netteté, ses tons plus profonds se fondant bien avec l’accompagnement ajouté.

Le morceau plus profond « Watcha Doing » est l’un des plus remarquables de l’arrangement en direct, croisant un son soul funky avec des cordes plus raffinées. L’interruption de la musique à la fin pour les lourdes harmonies vocales de l’outro est la cerise sur le gâteau.

« Illusion » est grandiloquent, mais ne s’éloigne pas trop de sa forme originale, bien que les cuivres y ajoutent une touche agréable. « Falling Forever » transporte les auditeurs à l’apogée de l’ère disco, les cordes apportant une solide colonne vertébrale aux harmonies vocales, tandis que “Happy For You” tempère les choses. Les titres moins connus, comme la chanson acoustique aux accents latins « Maria », continuent de faire parler d’eux tout au long du concert. L’album éponyme de Dua Lipa n’est pas représenté au-delà du titre phare « Be The One ».

Ce n’est pas une surprise, car les chansons de Future Nostalgia, très disco, se traduisent mieux avec le soutien de l’orchestre. « Love Again » semble avoir donné le coup d’envoi d’une deuxième partie du concert, puisqu’elle fait l’objet d’une séquence d’accordage d’instruments (et plus tard, d’une pause dramatique).

La chanson phare de ce set est un duo avec Elton John sur le tube « Cold Heart ». Les deux n’ont pas souvent joué ensemble en public, ce qui rend cette chanson spéciale. Mais le moment le plus poignant de du nouvel album de Dua Lipa est la reprise de « Sunshine » de l’artiste britannique Cleo Sol.

Cette chanson théâtrale au piano est sulfureuse, intime et interprétée de manière experte. Il se démarque de la plupart des autres morceaux de la série. Dua Lipa l’introduit, puis présente son groupe et son chef d’orchestre, mais la seule chose qui manque à cet album, c’est l’interaction avec le public.

Naturellement, les grands succès de danse comme « Levitating » et « Dance the Night », qui comportaient déjà des parties de cordes, sont représentés. Les éléments orchestraux de ces chansons sont encore plus mis en valeur. Le nouvel album de Dua Lipa se termine par le grand succès dansant « Don’t Start Now ». Bien que le spectacle au Royal Albert Hall ait été unique, c’est un concept que Dua Lipa devrait revisiter. Elle peut se le permettre maintenant.

Ecouter Live from Royal Albert Hall ici :