Place à notre avis sur le nouvel album de Ringo Starr, Look Up. L’engagement de Ringo Starr, l’un des grands noms des Beatles, dans son 21e album solo, Look Up, ne fait aucun doute. Le batteur trouve un peu de réconfort dans le Sud sur cet album aux accents country, avec l’aide d’artistes comme Alison Krauss, Billy Strings et le producteur T-Bone Burnett. Un peu comme Robert Plant avec Burnett, Starr puise dans les sonorités folks et rockabilly.
Aperçu | Produit | Prix | |
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Look Up | 19,89 EUR | Acheter sur Amazon |
Ecoutez l’album en lisant notre chronique :
Qu’y a-t-il sous le capot de Look Up, le nouvel album de Ringo Starr ?
Ce qui est intéressant à l’écoute de titres comme l’ouverture roots « Breathless », c’est qu’il y a toujours une qualité Beatles-esque du point de vue de l’écriture. Il s’agit d’une collaboration avec le shredder de bluegrass Billy Strings, et il est facile de l’imaginer comme un morceau des Fab Four, mais avec un arrangement acoustique et un balancement folk.
Strings revient plus tard sur « Never Let Me Go ». D’une manière ou d’une autre, plus les chansons deviennent folkloriques, plus elles ressemblent à l’ancien groupe de Ringo. Burnett a le don de faire ressortir le meilleur des artistes, et Look Up ne fait pas exception. Les arrangements sont impeccables et la voix de Starr est authentique.
Le nouvel album de Ringo Starr n’est cependant pas entièrement axé sur les racines américaines et la musique country. Ringo fait équipe avec Molly Tuttle, originaire de Californie, sur le rock down-tempo de la chanson titre. Il a largement dépassé les 80 ans, mais sa voix est douce et tendre, avec un soupçon de vulnérabilité.
Tout s’enchaîne bien sur la chanson « Time On My Hands », chargée de guitares à coulisse.
Tuttle et Starr s’harmonisent sur la douce ballade « I Live For Your Love », qui se situe à mi-chemin entre le folk (une guitare tordue au fond du mix) et la pop. Ensuite, l’arrangement dépouillé de « Come Back », avec le duo Lucius, ramène le disque à une époque révolue, guitare sifflante à l’appui.
Le rythme s’accélère pour le duo de Tuttle « Can You Hear Me Call », qui voit Ringo et elle échanger des répliques avant de se retrouver pour le refrain. Le son est ici un peu plus contemporain, avec une esthétique de musique country.
La chanson la plus cool de lu nouvel album de Ringo Starr est le bluesy « Rosetta », avec non seulement Billy Strings mais aussi Larkin Poe. On se croirait dans un morceau de Willie Nelson, mais avec un peu plus de rythme. Ringo se tourne ensuite vers le honky-tonk pour « You Want Some », qui fonctionne avec une simplicité de twang.
Comme un hootenanny ou une jam session de fin de soirée, la conclusion de l’album met en scène les collaborateurs qui se réunissent. Tout d’abord, Tuttle et Larkin Poe se joignent à eux sur la chanson mid-tempo « String Theory »
Starr garde le meilleur pour la fin, en présentant la collaboration de Krauss « Thankful ». Autre collaboratrice fréquente de Burnett, Krauss s’harmonise avec Starr sur cette ode douce et introspective à la gratitude envers les aspects positifs du monde.
Léo Delcourt est le rédacteur en chef du site meilleurs-albums.com, une plateforme incontournable pour les passionnés de musique et les mélomanes en quête des meilleurs albums de tous les genres. Né à Lyon en 1990, Léo a grandi entouré de musique, influencé par un père guitariste et une mère collectionneuse de vinyles rares. Après avoir obtenu un diplôme en musicologie et journalisme culturel, il a débuté sa carrière en tant que critique musical freelance pour plusieurs magazines spécialisés. En 2018, il rejoint meilleurs-albums.com, où son approche passionnée et analytique de la musique a permis au site de se hisser parmi les références en matière de critiques d’albums, d’analyses de tendances musicales et de recommandations