Les 10 meilleures chansons de Daniel Balavoine

Découvrez notre classement des meilleures chansons de Daniel Balavoine

Place à notre classement des meilleures chansons de Daniel Balavoine. Daniel Balavoine était un chanteur français engagé et talentueux, né le 5 février 1952. Il a marqué la scène musicale des années 80 par sa voix puissante et ses textes engagés. Balavoine était reconnu pour son franc-parler et son implication dans des causes humanitaires.

Il a sorti de nombreux succès, tels que « L’Aziza » et « Sauver l’amour », qui ont touché le cœur du public. Malheureusement, sa carrière prometteuse a été brutalement interrompue le 14 janvier 1986 lorsqu’il est décédé dans un accident d’hélicoptère pendant la course du Paris-Dakar. Sa musique et son engagement laissent un héritage indélébile dans l’histoire de la chanson française.

Daniel Balavoine: Un homme vrai
  • Alquier, Francois (Auteur)
Sans Frontières (2 CD – 25ème anniversaire)
  • Sans Frontières (2 CD25e anniversaire)
  • ABIS_MUSIQUE
  • Barclay

Notre top 10 des meilleures chansons de Daniel Balavoine.

10 – Vendeurs de larmes – 1980

On commence notre classement des meilleures chansons de Daniel balavoine avec « Vendeur de Larmes », sorti en 1980. Les paroles critiquent les personnes qui profitent de la tristesse des autres pour en tirer profit. Un chanteur exceptionnel qui chantait avec toute simplicite, comme le témoigne ce clip.

9 – L’oiseau – 1978

Si elle n’est pas la chanson la plus connue de Daniel Balavoine, elle n’en reste pas moins l’une de ses plus belles. Cette chanson parle d’un oiseau en cage, symbolisant la liberté et les limites de la vie.

8 – Le chanteur – 1978

Comment ne pas évoquer « Le Chanteur » dans un top 10 des meilleures chansons de Daniel Balavoine ? Impossible. Avec son intro devenu culte, le titre aura marqué la fin des années 70 et aura fait de l’artiste la légende de la chanson française que nous connaissons aujourd’hui.

J’me présente, je m’appelle Henri
J’voudrais bien réussir ma vie, être aimé
Etre beau, gagner de l’argent
Puis surtout être intelligent
Mais pour tout ça il faudrait que j’bosse à plein temps. 

7 – La vie ne m’apprend rien – 1983

Balavoine est certainement le plus grand génie musical des années 70 et 80 en France, des melodies sublimes et des textes chargés de sens sur la condition humaine. L’une des chansons les plus connues de Daniel Balavoine et celle qui lui ressemble le plus est certainement « La vie ne m’apprends rien ». Comme beaucoup du catalogue du chateur, celle-ci est devenu un standard de la chanson française.

La loi ne fait plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi.

6 – Tous les cris les S.O.S – 1985

On poursuit notre remontée du classement des meilleures chansons de Daniel Balavoine avec « Tous les cris les S.O.S », sorti en 1985. Le titre parle de la douleur que provoque la solitude. La chanson sera surtout l’un des ses derniers tube avant son décès brutal quelques mois plus tard.

Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie

5 – Vivre ou survivre -1982

Place maintenant à l’un des titres les plus forts du chanteur, « Vivre ou Survivre ». Tiré de son 6ème album Vendeurs de larmes, elle reste l’une des chansons les plus connues de Daniel Balavoine. La chanson traite de manière poignante de la difficulté des séparations amoureuses et de la profonde tristesse qui en découle.

Et pourtant il veut vivre ou survivre
Sans poème
Sans blesser tous ceux qui l’aiment
Être heureux, malheureux
Vivre seul ou même à deux

4 – Je ne suis pas un héros – 1980

Le titre devait normalement être interpré par Johnny Hallyday. La version n’étant pas satisfaisante et c’est même l’dole des jeunes en personne qui souffle l’idée à Balavoine de l’interpréter lui-même. Grand bien lui a pris puisque que le titre fut un énorme succès, plus de 500 000 singles vendus.

Je n’suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n’suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n’suis pas un héros
Un héros

Notre podium des meilleurs titres de Daniel Balavoine

3 – Mon fils, ma bataille – 1980

Cette chanson traite du douloureux divorce vécu par le protagoniste, ainsi que de la lutte d’un père pour obtenir la garde de son enfant. Elle a été influencée à la fois par le divorce des parents de l’artiste et par celui de son guitariste, Colin Swinburne.

De plus, le film « Kramer contre Kramer », mettant en scène Meryl Streep et Dustin Hoffman et sorti en février 1980, a également joué un rôle dans l’élaboration de cette chanson. Bienvenue sur le podium des meilleures chansons de Daniel Balavoine.

2 – Sauver l’amour – 1985 – l’une des meilleures chansons de Daniel Balavoine

Le titre sortira en 1986, 2 mois après la mort du chanteur .

La chanson « Sauver l’amour » aborde des thèmes tels que la misère dans les pays du tiers monde, en particulier la famine qui sévissait à l’époque en Éthiopie, ainsi que les conflits tels que la guerre entre l’Iran et l’Irak. Elle reste encore aujourd’hui l’une des chansons les plus connues de Daniel Balavoine.

1 – L’Aziza – 1985

En tête de notre top 10 des meilleures chansons de Daniel Balavoine, nous avons décidé de placer « L’Aziza ».

Chanson emblématique de Daniel Balavoine, sortie en 1985. Elle est considérée comme l’une de ses œuvres les plus populaires et significatives.

La chanson « L’Aziza » aborde des thèmes importants tels que la liberté, la tolérance et l’émancipation des femmes. Balavoine a écrit cette chanson en réaction à la condition des femmes dans certaines sociétés et cultures où elles sont opprimées et privées de leurs droits. « L’Aziza » est un hommage à la femme, un appel à la liberté et à l’égalité.

Qui était Daniel Balavoine ?

Maladroit, fragile et rebelle, Daniel Balavoine est en quelque sorte le jeune héraut de la pop française des années 80. Sa technique vocale (sa voix aiguë est très reconnaissable) et sa qualité émotionnelle lui ont valu d’être remarqué par Michel Berger, pour la comédie musicale Starmania. Musicalement conscient des mutations de la musique pop hors des frontières de l’Hexagone, Balavoine a été l’un des rares auteurs-compositeurs français à vivre avec son temps, à enfoncer des portes ouvertes et à jouer un rôle majeur (aux côtés de Jean Michel Jarre) dans la construction d’un son synth pop/rock français radiophonique.

Les chansons de Balavoine reflètent son tempérament rebelle, illustrant ses nombreuses préoccupations sociales et humanitaires, bien qu’il ait souvent montré un côté beaucoup plus doux et intime. Son personnage public orageux reste célèbre pour avoir passé beaucoup de temps sur les plateaux de télévision français. Balavoine est mort tragiquement dans un accident d’hélicoptère dans le désert du Mali lors du Paris-Dakar de 1986, laissant derrière lui un riche répertoire et de nombreux fans orphelins. Balavoine est l’un des chanteurs français les plus repris de son époque, ce qui témoigne incontestablement de son talent.

Ses débuts

Balavoine est né à Alençon en 1952. Élevé dans le sud-ouest de la France, il rejoint Paris dès que possible pour s’engager en politique lors des événements de 1968. Mais il se rend vite compte qu’il fait fausse route et décide de devenir chanteur pour s’exprimer. Après un premier 45 tours sorti avec le groupe Présence, il trouve un rôle de choriste dans la comédie musicale La Révolution française et dans l’orchestre de tournée de Patrick Juvet.

Intéressé par sa personnalité et ses talents, Juvet propose à Balavoine d’écrire ses propres chansons, ce qui lui donne un bon coup de pouce et lui permet de signer un contrat avec Barclay au milieu des années 70. Il sort son premier disque en 1975 (De Vous à Elle, en Passant par Moi), prenant en charge à la fois les compositions et les textes. Son disque suivant, Les Aventures de Simon et Gunther… (1977), contient son premier demi-succès, « Lady Marlène ».

Le succès

C’est en interprétant cette dernière chanson à la télévision la même année qu’il est repéré par Michel Berger qui, à l’époque, monte une comédie musicale avec le spécialiste québécois Luc Plamondon : Starmania. Séduit par la voix de Balavoine, Berger lui propose le rôle principal de Johnny Rockfort, un rôle très difficile. Berger considère Balavoine comme le seul chanteur capable d’assurer ce rôle. L’incroyable succès de Starmania (qui sera joué par de nombreuses troupes, sorti en plusieurs versions discographiques, et même traduit en Tycoon à l’étranger), ainsi que la sortie de l’album Le Chanteur, font de 1978 l’année de la consécration pour Balavoine.

Le titre de ce dernier album rendra enfin Balavoine célèbre, faisant de lui un personnage public qui deviendra, tout au long des années 80 naissantes, presque aussi important que Coluche ou Serge Gainsbourg (les apparitions télévisées de Balavoine comme celles sur le Liban ou contre le futur président François Mitterrand restent presque aussi célèbres que l’immolation du billet de 500 francs du provocateur Gainsbourg). Au début des années 80, il sort une demi-douzaine de disques en studio et en public, dont une série de grands succès, parmi lesquels « Vivre ou Survivre », « L’Aziza », « Sauver l’Amour », « Aimer Est Plus Fort Que d’Être Aimer », ou « Tous les Cris les S.O.S. ».

Son engagement

Son engagement social et humanitaire, ainsi que sa personnalité publique, sont de plus en plus forts, Balavoine soulignant aussi bien les problèmes de la faim en Afrique que le désir de changement de la jeunesse française ou la rigidité du monde de la musique face à l’évolution de la musique pop. En 1985, inspiré par ses deux premières participations au Paris-Dakar, il fonde une association avec Michel Berger (« Action Ecoles ») afin de communiquer sur les questions africaines dans les écoles publiques françaises. La même année, il monte sur scène à Wembley pour le concert Live Aid en faveur de l’Éthiopie.

Le décès de Daniel Balavoine

En 1986, il se classe pour la troisième fois parmi les participants à la course Paris-Dakar, cette épreuve étant devenue pour lui une autre grande passion. Malheureusement, dans la nuit du 14 janvier 1986, il trouve la mort dans le désert du Mali, aux côtés de quatre autres personnes, dans un accident d’hélicoptère. Sa mort traumatise les Français qui s’étaient habitués au caractère intense de Daniel et qui s’apprêtent à perdre une autre figure familière dans l’accident mortel de vélo de Coluche en janvier 1986.