Nouvel album de Madison Beer en 2023 : Silence Between Songs.

Place à notre avis sur le nouvel album de Madison Beer en 2023, Silence Between Songs.

Il n’y a que deux ans que Madison Beer a sorti son premier album, Life Support, mais l’artiste de 24 ans a connu une véritable maturation musicale au cours de cette période. Le deuxième album de la chanteuse, Silence Between Songs, évoque une époque révolue de la musique pop, avec un sens aigu de l’objectif. Si vous cherchez des bangers pop remplis de synthés audacieux et de gros rythmes, passez votre chemin ; Silence apporte une intimité inattendue qui met en valeur un talent en pleine ascension.

Silence Between Songs
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Life Support
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Y a quoi sous le capot de Silence Between Songs le nouvel album des Madison Beer en 2023 ?

Dès la guitare bluesy de la première chanson « Spinnin », Beer s’oriente immédiatement vers quelque chose de nouveau. La chanteuse fait preuve d’une nuance vocale et d’une gamme surprenante qui s’étend d’un murmure discret à une puissance fulgurante. Comme le suggère le titre du nouvel album de Madison Beer, le silence n’est pas seulement entre les chansons – les morceaux sont respirants et spacieux, ce qui permet à la chanteuse de laisser libre cours à ses émotions.

Un rythme de basse pulsé introduit « Sweet Relief », mais pas de la manière dont on pourrait s’y attendre. Le morceau est discret, presque funky – un retour aux années 70 avec une personnalité cool et posée. C’est l’un des titres les plus entraînants de l’album, mais dans ce contexte, il reste discret. Puis, « 17 » entre en scène avec un éclat groovy ; une guitare légèrement pincée commence avant qu’un rythme jazzy n’entre dans le mélange.

Il y a définitivement une chance de s’arrêter et de sentir les fleurs ici. C’est un disque pour s’allonger et rêvasser tout au long de l’après-midi. « Ryder » est une ode au jeune frère de Beer et à leur éducation collective, l’histoire de « deux enfants pris entre deux feux ». C’est un morceau acoustique poignant et magnifiquement exécuté. « Nothing Matters But You » remonte encore plus loin dans le temps. Il s’agit d’un autre morceau classique rempli d’atmosphères calmes.

Beer double les harmonies solennelles de « I Wonder », un bop d’été insouciant avec une belle sensibilité de retour en arrière. Sa maîtrise de sa propre vision devient de plus en plus impressionnante au fil de l’album, avec sa capacité à délivrer des voix puissantes et subtiles.

« Je me suis appris à pleurer sur commande/ Je ferme les yeux et je pense à toi », chante-t-elle sur la ballade acoustique « At Your Worst », qui se rapproche davantage de la pop contemporaine. « Showed Me (How I Fell In Love With You) » apporte une fraîcheur tranquille avec un rythme de batterie bien défini et bien ancré dans la basse. Vocalement, son chant ressemble à celui de Billie Eilish, bien que l’exécution du morceau soit assez différente. Le titre est immédiatement contagieux et constitue l’un des points forts de l’album.

« Home To Another One » fusionne un son funk vintage avec une personnalité pop moderne. Il reprend l’énergie après une série de ballades et de morceaux mid-tempo. Beer calme les choses pour la ballade au piano « Dangerous », un morceau de musique divine et planante qui sonne comme un classique cinématographique dans son arrangement.

« Reckless » et le titre de l’album apportent une énergie éclectique qui oscille entre rythmique et mélodique. L’album se termine par la ballade « King Of Everything », dramatique et bien chantée, de type rock classique.

Notre avis sur le nouvel album de Madison Beer en 2023 Silence Between Songs ? Silence Between Songs est un album puissant, inattendu et sans prétention. Il propulse une pop star sous les feux de la rampe d’une manière très peu orthodoxe. Certains fans de Madison Beer seront peut-être surpris par la nature discrète de l’album, mais celui-ci est tout simplement trop bon pour être mis de côté.

Nouvel album de Demi Lovato en 2023 : Revamped.

Place à notre avis sur le nouvel album de Demi Lovato en 2023, Revamped.

Si l’on se posait encore des questions sur l’engagement de Demi Lovato dans sa nouvelle personnalité hard rock, Revamped est la réponse. Le concept est assez simple : Lovato a pris une poignée de tubes existants et les a transformés en hymnes hard-rock.

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Demi Lovato: REVAMPED
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  • Falling Over Me
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Ce projet, c’est un peu la « version de Demi », avec des accords puissants. Certains morceaux ne sont pas surprenants, car Lovato a interprété les arrangements lors de ses concerts de soutien à Holy Fvck. La particularité de ce nouvel album est que Lovato a également invité un éventail éclectique de rockers à collaborer.

Y a quoi sous le capot de Revamped le nouvel album des Demi Lovato en 2023 ?

L’artiste est depuis longtemps influencée par le rock, et ce dès ses premiers travaux, mais le nouvel album de Demi Lovato Revamped concrétise cette influence sous une forme plus directe. La transition n’est pas toujours très importante. « Cool For the Summer » et « Confident » étaient déjà des hymnes pop aux accents rock. Lovato ajoute à ces chansons une forte dose de guitares, une percussion puissante et un regain d’énergie. La basse gronde particulièrement fort sur « Confident ».

D’autres chansons bénéficient d’une transformation plus importante. La première chanson, « Heart Attack », reçoit un traitement pop-punk, avec un tempo plus élevé sur les couplets et un riff de guitare plus pressant. Il en va de même pour « Sorry Not Sorry », qui ajoute quelques cris mais comporte un solo foudroyant de Slash. La présence du guitariste de Guns ‘N Roses est un signe que Lovato touche les bonnes notes – ces chansons sont même diffusées sur les radios rock modernes.

L’album n’est pas « que des riffs, tout le temps ». « Tell Me You Love Me » atteint le statut de power ballad en fusionnant des couplets mélodiques et atmosphériques avec un refrain à la guitare.

Que Lovato fasse du rock, de la pop ou de la soul, ses prouesses vocales sont stupéfiantes. Lovato chante très haut à quelques reprises, en lançant des séries et de grandes notes lorsque le moment l’exige. D’une certaine manière, le format rock offre une plus grande marge de manœuvre.

L’étoile brillante de Revamped est peut-être l’hymne de club « Neon Lights », une collaboration avec The Maine. La nouvelle version reprend l’énergie de l’original, mais l’élève à un autre niveau grâce à des motifs de batterie expressifs ajoutés au mélange. Une fois le refrain entamé, le son alt-rock dynamique brille de tous ses feux. En d’autres termes, la mission a été comprise.

Le nouvel album de Demi Lovato fonctionne parce que l’amour de l’artiste pour ce genre musical transparaît. Elle est sincère et enthousiaste.

« Skyscraper » offre un changement de rythme radical. Ici, il ne s’agit pas de faire du hard rock, mais plutôt d’obtenir un son pop-rock direct. Il y a une qualité facile à vivre qui s’apparente presque à celle des Goo Goo Dolls.

« La La Land » brille également grâce à la virtuosité et à la précision de Nita Strauss. La guitariste était un pilier du groupe de Lovato pendant la tournée Holy Fvck et continue de participer quand elle le peut. Le solo de Strauss est de bon goût mais brûlant.

Un autre morceau remarquable est « Give Your Heart a Break », qui bénéficie de l’apport mélodique du chanteur de The Used, Bert McCracken. « Don’t Forget » clôt l’album avec un autre mélange de couplets mélodiques et d’un refrain solidement pesant. Alors que Demi Lovato a laissé entendre que cette dernière série de concerts pourrait être la dernière, Revamped pourrait changer la donne. Ces morceaux se prêtent parfaitement aux concerts

Nouvel album de Thirty Seconds to Mars en 2023 : It’s The End Of The World…

Place à notre avis sur le nouvel album de Thirty Seconds to Mars en 2023, It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day.

Thirty Seconds to Mars a toujours été un groupe difficile à cerner. Alors que Jared Leto et ses coéquipiers se sont lancés dans le rock alternatif à tendance emo, le groupe n’a plus vraiment existé dans cet espace depuis un certain temps. Non seulement son son a évolué, mais sa structure aussi ; le groupe est essentiellement un duo composé des frères Jared et Shannon Leto. It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day semble être le prolongement naturel d’America, sorti en 2018. Mais il puise dans un spectre de sons et d’émotions bien plus large.

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  • Marque: Concord Records

L’objectif déclaré du groupe était de simplifier. Il n’y a pas de chansons expansives de cinq à six minutes. A la place, on trouve près d’une douzaine de chansons qui tournent autour des trois minutes – elles sont prêtes pour la radio ! La plupart d’entre elles sont également spacieuses et atmosphériques, sans la production murale de Thirty Seconds to Mars utilisée précédemment.

Y a quoi sous le capot de It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day le nouvel album des Thirty Seconds to Mars en 2023 ?

L’album s’ouvre sur les notes de guitare mélancoliques de « Stuck », qui se développe lentement jusqu’à une basse urgente et un synthétiseur de basse flou. Le rythme est contagieux, faisant passer le morceau de l’alt-pop au territoire de la danse, en particulier lorsque Leto se lance dans des vocalisations sans paroles -um-dum-badum-bum-bridge.

A son crédit, l’espace supplémentaire permet à la voix de Leto d’émouvoir d’une manière que certaines des œuvres précédentes du groupe n’ont pas. Thirty Seconds to Mars revient ensuite à la charge pour « Life if Beautiful », qui commence également calmement et permet une prestation vocale plus intime. Enfin, jusqu’à ce que le refrain riche en percussions arrive (Imagine Dragons).

Le nouvel album de Thirty Seconds To Mars album réussit à couvrir toute une gamme d’émotions, sans se concentrer uniquement sur les aspects négatifs de la société moderne.

« Seasons » n’a peut-être pas d’équivalent dans le recueil de chansons de 30STM. Il s’agit d’une ballade légère qui passe d’un grattement acoustique à une boucle légèrement programmée. En tant que morceau pop, la chanson tient ses promesses, de manière presque surprenante. Leto semble trouver du réconfort dans l’inconfort sur le nouvel album de Thirty Seconds To Mars, se plaçant dans des positions pour écrire des chansons qui ne viennent pas nécessairement naturellement. « Get Up Kid » existe dans le même espace, doublant l’intersection du chagrin d’amour et de l’opportunité, en trouvant un message finalement positif.

Sur « Love These Days », Leto livre sa critique de l’amour moderne, qui met souvent l’accent sur le chagrin d’amour au détriment de la beauté. La chanson a une allure R&B décontractée, avec une production minimaliste qui fait avancer les choses. Ce message est repris sur la surprenante et entraînante « World On Fire », qui déclare : « Let there be light/ And we’ll set this world on fire ».

La contrepartie de ce nouveau son est l’absence des moments les plus dramatiques de Thirty Seconds to Mars. Le groupe opte plutôt pour la nuance. Mené par une batterie chargée de basses et la voix de Leto, parfois criée, « 7:1 » se rapproche le plus du son traditionnel de Thirty Seconds to Mars.

La ballade au piano « Never Not Love You » est tout le contraire. Ce morceau délicat est composé d’un drone de piano d’une seule note, d’un chant amoureux et d’une base musicale qui fait la part belle au moins-disant.

Le batteur Shannon Leto passe au premier plan (au chant) sur « Midnight Prayer ». Il s’agit d’un retour puisqu’il a également assuré le chant sur l’album américain « Remedy ». Il est efficace, même sans l’étendue et la puissance de son frère, et fait de ce titre hymnique l’un des points forts du nouvel album de Thirty Seconds To Mars.

Le rythme ralentit sur la ballade atmosphérique « Lost These Days ». La chanson présente une superposition de sons d’une complexité trompeuse. Le rythme s’accélère pour le dernier refrain, l’amenant vers une orientation club, avant que le dernier morceau de l’album, « Avalanche », n’allège l’électronique et ne s’oriente vers un son légèrement plus traditionnel. Il s’agit d’une version plus pop du rocker « From Yesterday ».

Nouvel album Chemical Brothers 2023 : For That Beautiful Feeling

Place à notre avis sur le nouvel album des Chemical Brothers en 2023, For That Beautiful Feeling.

À une époque où les nombreuses formes de musique électronique de danse sont à la pointe de l’innovation et de la popularité, les Chemical Brothers continuent de maintenir leur pertinence et leur musique au sommet de leur art, 30 ans après avoir fait leur apparition en Angleterre. C’est encore le cas sur leur 10e album studio, For That Beautiful Feeling.

Born In The Echoes
  • CHEMICAL BROTHERS THE
  • R&P INTERNATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • MUSIC
Surrender
  • 1 – Music:response
  • 2 – Under The Influence
  • 3 – Out Of Control
  • 4 – Orange Wedge
  • 5 – Let Forever Be

L’album, leur premier depuis No Geography en 2019, ressemble à une montée d’adrénaline soutenue ou à un rêve fiévreux, avec seulement quelques moments pour reprendre son souffle entre les chansons. Comme un set live, les chansons de l’album passent généralement de l’une à l’autre, sans le moindre reflux.

Y a quoi sous le capot de For That Beautiful Feeling le nouvel album des Chemical Brothers en 2023 ?

Avec les synthés croustillants et les ruptures de « Goodbye », qui garde un pied dans les années 90 (rappelant même Play de Moby avec ses voix samplées) et un autre dans le présent, les auditeurs peuvent se sentir perdus dans l’instant. Ce n’est que la quatrième chanson de l’album, mais votre cœur devrait déjà battre la chamade.

Le nouvel album des Chemical Brothers For That Beautiful Feeling démarre avec la vaguement menaçante « Intro », qui n’est rien d’autre que du remplissage avec les voix numérisées de l’artiste psych-pop française Halo Maud – même si elle ne dure que 69 secondes – et qui se fond rapidement dans le rythme entraînant de « Live Again ». Maud fournit des voix douces et simples (« We will live again ») qui contrastent avec la production dure et hachée. Elle apparaît également sur le titre céleste qui conclut l’album. Bien qu’elle interprète le même type de voix et qu’elle chante à nouveau le nom de la chanson, son chant sert ici un objectif complètement différent.

« No Reason », qui ouvre la voie à « Goodbye », commence comme un morceau de jeu vidéo 8 bits avant qu’une batterie électronique et des riffs de basse funky ne changent complètement la donne. La chanson sonne à la fois moderne et comme un jam de jock perdu. L’un des meilleurs titres du nouvel album des Chemical Brothers.

Tom Rowlands et Ed Simons freinent des quatre fers sur le mid-tempo « Fountains », sur lequel les guitares sonnent comme le chucking de Nile Rodgers, sur des lignes de synthé psychédéliques. Le tout est brièvement brouillé dans un ragoût numérique avant que la mélodie ne refasse surface, suivant le beat drop sous la forme d’un air funk inspiré des années 70.

Les agressifs « Magic Wand » et « The Weight » ont des sections rythmiques qui ressemblent un peu à « Block Rockin’ Beats », mais le premier est associé à des cris de sirène et à des échantillons de voix soul, et le second est beaucoup plus psychédélique avec des voix distordues et des bleeps et blasts allongés, dignes de Daniel-Lanois.

Le deuxième sommet du nouvel album des Chemical Brothers For That Beautiful Feeling arrive avec le très poétique « Skipping Like A Stone », la deuxième collaboration des Chemical Brothers avec Beck depuis « Wide Open » en 2015. Une fois que le rythme est retombé et que la chanson prend des allures de danse chargée de basses, elle devient plus rêveuse avec une mélodie enroulée et des sons métalliques déphasés. La voix de Beck lui confère une qualité onirique.

Le morceau suivant, « The Darkness That You Fear » (appelé « Harvest Mix » sur l’album), est comme l’afterparty de l’album. Plutôt que de ralentir le tempo, il rafraîchit la température juste assez pour que la mélodie, les percussions et les sons d’instruments en laiton vous donnent l’énergie nécessaire pour continuer. Les rythmes syncopés et les breakbeats foudroyants du duo se poursuivent sur le glitchy « Feels Like I’m Dreaming ». Ce n’est que sur la chanson titre qu’ils mettent fin à la fête. Cet album montre clairement que les Chemical Brothers ne sont pas prêts à descendre de leur piédestal de rois de l’électronique.

Nouvel album de Corinne Bailey Rae en 2023 : Black Rainbows

Place à notre avis sur le nouvel album de Corinne Bailey Rae en 2023, Black Rainbows. Corinne Bailey Rae ne nous a pas fait l’honneur d’un album depuis The Heart Speaks in Whispers, sorti en 2016. Cependant, son nouveau disque vaut la peine d’attendre, Black Rainbows est une véritable révélation.

Black Rainbows
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The Heart Speaks in Whispers
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  • Valerie Simpson (Auteur)

C’est une artiste reconnue et respectée, même si son nom est peut-être mieux connu au Royaume-Uni (son pays) qu’ici. Elle est surtout connue ici pour le coquelicot et ensoleillé  » Put Your Records On « , de ses débuts éponymes en 2006. Connaître cette chanson, ou vraiment, n’importe laquelle de ses oeuvres antérieures, ne préparera pas quelqu’un à l’expérience exaltante et exténuante de l’écoute de son quatrième album, Black Rainbows.

Y a quoi sous le capot de Black Rainbows le nouvel album de Corinne Bailey Rae en 2023 ?

Enregistré à la Stony Island Arts Bank de Chicago, le nouvel album de Corinne Bailey Rae Black Rainbows reflète le temps que Rae y a passé, absorbant l’art collectionné par Theaster Gates. Installé dans une ancienne banque, Stony Island abrite une vaste collection d’art ainsi que les archives des magazines Ebony et Jet et la collection de vinyles de Frankie Knuckles. Elle a dit qu’elle s’est trouvée inspirée et changée par ce qu’elle a trouvé.

Corinne Bailey Rae semble déterminée à renverser les attentes quant à son son sur cet album. Elle saute à travers les genres et les styles avec un abandon joyeux.  » A Spell, A Prayer « , commence l’album avec une ligne de basse lente et pulsante qui ressemble presque à la Badalamenti. Puis, elle éclate en une floraison de guitare électrique fortement déformée. La chanson oscille entre des états de chaos buzzy à la Radiohead et des voix soul sur plusieurs pistes. Elle est expérimentale et fraîche et pas ce que la plupart des gens s’attendent à entendre d’elle.

« Erasure » trouve Bailey Rae déplorant l’effacement de l’enfance noire dans des voix déformées et grognantes sur une guitare sale qui évoque PJ Harvey à l’époque sèche. Évoquant la mémoire d’enfants comme Tamir Rice, ainsi que les cartes postales de la collection Stony Island montrant des enfants noirs fuyant les alligators, la chanson vibre d’une colère vertueuse.

Bien que Bailey Rae ait été à la tête d’un groupe riot girl à l’adolescence, ce n’est pas très connu, et l’influence de son travail précédent n’était pas évidente. Cependant, « New York Transit Queen », avec ses claquements de mains joyeux, sa guitare grungy et ses chants chantés, s’inscrivait parfaitement dans l’énergie de ces groupes des années 90. La chanson s’inspire d’une photo d’archives du couronnement de l’icône de mode Audrey Smaltz en 1954, dans la collection Stony Island.

« Earthlings » trouve la voix de Bailey Rae transformée en extraterrestre sur des grooves bleeping de synthé quand elle dit: “Don’t you know, Earthlings?/ You can start again/ Simply press refresh/ To begin again.” Une guitare surchauffée qui fond le visage est incongrue avec la douceur de sa voix alors qu’elle nous invite tous à réinitialiser et à créer une utopie. Les oiseaux qui gazouillent joyeusement mettent fin à l’intermède extraterrestre.

La voix douce et aiguë de Bailey Rae avec juste un peu de râpe reste un instrument puissant, mais ce n’est pas le point central de l’album. Le son de Black Rainbows est plutôt centré sur le groupe, y compris son mari et multi-instrumentiste Steve Brown. Brown, qui est aussi coproducteur et coauteur, est un véritable utilitaire ici, puisqu’il joue non seulement de la batterie, de la basse et de la guitare sur différents morceaux, mais aussi de l’ocarina, des carillons à vent et du knifonium (un synthétiseur monophonique à 26 tubes).

Sur les dernières chansons, l’ambiance est plus calme, et Bailey Rae se penche de nouveau dans la puissance de sa voix. « Peach Velvet Sky » la compare à sa voix voguant sur le piano. « Peach Velvet Sky » s’inspire de « Life of a Slave Girl », l’autobiographie de Harriet Jacobs, une jeune esclave qui s’est cachée dans un vide sanitaire pendant sept ans et n’a vu le coucher de soleil que par une petite échappatoire.

Notre avis sur le nouvel album de Corinne Bailey Rae, Black Rainbows ? L’album se termine sur  » Before the Throne of the Invisible God « , sur lequel la voix de Bailey Rae s’étire et tient des notes d’une manière révérencieuse qui rappelle celle de Jeff Buckley, même si la flûte et le saxophone flottent en dessous et en dessous. Corinne Bailey Rae amène avec succès les auditeurs à travers de nombreux styles et émotions sur Black Rainbows. À la fin, elle fait descendre l’avion doucement, ce qui nous rend heureux d’être là pour le voyage.

Nouvel album de Corey Taylor en 2023 : CMF2

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album de Corey Taylor en 2023, CMF2. Le nouvel album solo de Corey Taylor, le leader de Slipknot, confirme son statut de porte-drapeau du hard rock et du métal. Au fil des ans, le chanteur s’est engagé dans plusieurs projets musicaux, de la lourdeur implacable de Slipknot au grunge mélodique et agressif de Stone Sour. Mais en tant que lui-même, il offre quelque chose que les autres n’offrent pas : des possibilités illimitées.

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CMFT
  • Corey Taylor (Slipknot)- CMFT
  • Corey Taylor (Slipknot/Stone Sour)- CMFT

Y a quoi sous le capot de CMF2 le nouvel album de Corey Taylor en 2023 ?

Ses groupes apportent un son contextuel qui s’inscrit dans l’écosystème plus large de la musique lourde. Mais lorsque Taylor enregistre un disque sous son propre nom, ces contraintes se relâchent et il peut aller dans n’importe quelle direction. CMFT était la première étape. Maintenant, il a les deux pieds fermement plantés.

Prenez, par exemple, les trois premiers morceaux de CMF2 (sans la pseudo-intro acoustique « The Box »). Le hard rock féroce et chargé de cris gutturaux de « Post Traumatic Blues », les riffs de guitare glamour et les claquements de mains de « Talk Sick » et le bluesy et acoustique « Breath of Fresh Smoke » prennent une personnalité musicale très différente. Corey Taylor réussit le test sur chacun d’entre eux.

Bien qu’il soit connu pour son chant agressif, on ne peut sous-estimer sa capacité à délivrer un chant mélodique. La dernière des trois chansons est étonnamment sobre et brille par sa simplicité sincère.

Les morceaux ne sont pas seulement variés sur le nouvel album de Corey Taylor, ils sont aussi lourds, allant de quatre à six minutes. « Beyond » apporte une sensibilité classique très dramatique, avec une qualité de conduite et d’hymne qui n’est pas sans rappeler celle de Velvet Revolver. Les guitaristes Zach Thorne et Christian Martucci sont très habiles sur leurs frettes et proposent des solos de guitare flamboyants, tandis qu’Eliot Lorango et Dustin Robert tiennent la section rythmique.

« We Are the Rest » reste simple, avec un lyrisme contagieux, à la fois pop-punk et métal à cheveux. C’est un rocker qui lève le poing et qui permet à Taylor de délivrer des couplets verbeux dans un refrain entraînant.

Les choses changent radicalement sur la ballade atmosphérique « Midnight », qui commence stoïquement avant d’exploser dans un solo de guitare exaltant sur le final.

Taylor revient à son rock punky sur « Starmate », un rocker urgent qui n’essaie pas d’en faire plus qu’il n’en faut. Puis le nouvel album de Corey Taylor CMF2 ralentit jusqu’à son moment le plus calme sur « Sorry Me », une ballade acoustique triste qui laisse la douleur de Taylor prendre le devant de la scène.

Après le blues de « Punchline » (qui est un son différent sur cet album, même s’il s’agit d’un hard rock plus standard), Taylor passe à la mélodique et entraînante « Someday I’ll Change Your Mind ».

Ce morceau est celui qui se rapproche le plus de la pop-rock. Il est entraînant et peut être écouté comme un ver d’oreille. Les bonnes vibrations ne durent cependant pas longtemps, car il est suivi par le morceau le plus brutal et le plus lourd de tout l’album, « All I Want Is Hate ».

Nouvel album des Pretenders 2023 : Relentless

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album des Pretenders en 2023, Relentless. Plus de 40 ans après un premier album , Chrissie Hynde continue de dévoiler ses émotions au grand jour. Après tout ce temps, même si elle se sent mal, elle se sent encore.

Les thèmes de Relentless, le 12ème album studio des Pretenders, se concentrent principalement sur les mêmes thèmes que Hynde a développé depuis plusieurs albums : l’amour, les formes que prend le meilleur amour, l’amour perdu, et le fait de sortir fort (ou au moins vivant) quand cet amour s’envole.

Y a quoi sous le capot de Relentless le nouvel album des Pretenders en 2023 ?

Mais comme les auditeurs fidèles le savent, cela ne veut pas dire qu’Hynde est encline à donner son cœur. Sur « A Love », elle reconnaît les charmes de l’amour, mais reste prudente. “A love like ones I’ve heard about in song, a love like that may come to me, but never for very long,”, chante-t-elle. Au milieu des guitares carillonnantes de la chanson, Hynde avoue à un partenaire potentiel : “I’m not scared of you/ I’m scared of what could be.”

Même si le nouvel album des Pretenders Relentless ne contient pas un classique absolu comme « Brass in Pocket » ou un joyau plus récent comme « Love’s a Mystery », tiré de Breaking Up the Concrete en 2008, le nouvel album regorge d’observations piquantes. C’est le cas de la plupart des efforts des Pretenders. Sur « Merry Widow », Hynde est « divorcée, mais je me sens veuve… une veuve joyeuse, joyeuse », séparée d’un mari qui, selon elle, considère l’amour comme un sport de compétition.

Cette chanson commence lentement et de manière boueuse, presque comme un chant funèbre, avec un élan qui s’intensifie jusqu’à une explosion à la Bo-Diddley. C’est un reflet de l’ensemble de Relentless, qui présente le trio de base composé de Hynde, du guitariste/bassiste James Walbourne et du batteur Kris Sonne (pas de Martin Chambers cette fois-ci) travaillant dans une variété de styles.

Les chansons « The Copa », « The Promise of Love » et « Your House is On Fire » sont lentes et langoureuses. Les morceaux plus rock comprennent « Just Let it Go », « Let the Sun Come In » et surtout « Vainglorious », où l’on retrouve les solos de Walbourne, à la fois fluides et nerveux, sur une rythmique créée par lui ou par Hynde. Walbourne, qui est apparu pour la première fois avec les Pretenders sur Break Up the Concrete, a coécrit toutes les chansons de Relentless avec Hynde, et il semble que ces deux-là aient créé un partenariat musical solide.

« Look Away » est peut-être une chanson acoustique à faible volume, mais elle n’est pas vraiment pastorale. Hynde y incarne une femme dure, brûlée par la vie et l’amour, mais qui, comme le “I try to look away, but the pull is much too strong,”, chante-t-elle.

Et puis il y a le final de l’album, « I Think About You Daily », un morceau lent de 6 minutes et demie, principalement alimenté par une grande section de cordes, qui fait d’Hynde une chanteuse dégoulinante de regrets à propos d’un amant qu’elle assimile à « un rocher que je ne pouvais ni bouger ni toucher ». Il est facile d’imaginer Hynde sous les projecteurs d’une salle obscure, laissant ces mots sortir délibérément de sa bouche tandis que les cordes s’envolent et tourbillonnent autour d’elle.

Hynde, selon ses critères, s’est peut-être un peu adoucie sur le nouvel album des Pretenders Relentless. Il n’y a rien d’aussi dur que « Middle of the Road » ou « Mystery Achievement ». Mais il n’y a rien non plus qui suggère que son sens de l’observation ou son ouverture à partager ce qu’elle ressent ont diminué d’un iota.

Nouvel album de Royal Blood 2023 : Back to the Water Below

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album de Royal Blood en 2023, Back to the Water Below.

Ce n’est pas parce qu’un groupe n’est composé que de deux personnes qu’il sonne comme tous les autres groupes de deux personnes. Dieu merci.

Nous ne saurons jamais dans quelle mesure la nouveauté de The White Stripes et The Black Keys, qui font de la grande musique rock habituellement jouée par deux fois plus de personnes, a joué un rôle dans leur popularité. Une fois qu’ils ont été tellement joués, les gens ont pris leur supposée grandeur pour acquise.

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Typhoons
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How Did We Get So Dark
  • 180 gram vinyl pressing
  • printed inner sleeve
  • digital download included
  • music label: Black Mammoth Records 2017

Royal Blood est bien plus proche de la vraie grandeur, comme en témoigne son nouvel album, Back to the Water Below. Au meilleur de leur forme, Jack White – surtout en concert – s’appuyait sur Led Zeppelin, ce qui était efficace pour les White Stripes. Sur ce nouveau disque, Royal Blood est plus Britpop, plus Bowie, un peu Badfinger et T. Rex … définitivement plus Muse.

Y a quoi sous le capot de Back to the Water Below le nouvel album de Royal Blood en 2023 ?

Le nouvel album de Royal Blood est tellement bon que l’habituel exercice fastidieux qui consiste à comparer un groupe à une poignée d’autres groupes s’applique ici, simplement parce que les influences de Royal Blood sont tellement bonnes.

Maintenant que la nouveauté s’est quelque peu estompée, nous voyons Royal Blood plus étoffé et avec une profondeur qui échappe aux groupes auxquels il est généralement comparé.

Back to the Water Below est frais, vivant, bien pensé et tout simplement génial… d’une manière floue. Il n’est pas facile de couvrir les domaines du rock, de la dance, de la technologie et de l’alt-pop en un seul disque. Le bassiste-guitariste-chanteur Mike Kerr chante ici comme une star, tandis que le batteur Ben Thatcher maîtrise parfaitement la dynamique nécessaire pour faire sonner un groupe plus grand qu’il ne l’est.

Le nouvel album de Royal Blood Back to the Water Below démarre avec  » Mountain at Midnight « , un rocker britpop combinant guitare déchiquetée et groove. Thatcher est un excellent batteur qui sait quoi jouer et quand le jouer.

« Shiner in the Dark » reprend la même formule de groove déchiqueté, avec un ton superbe. Le son est si plein, bien produit et bien arrangé, tout en refusant de battre à mort des parties efficaces. Royal Blood n’a pas peur de consacrer plus de parties à une chanson si elle en a besoin.

Le mid-tempo « Pull Me Through » ne perd pas d’espace, avec un piano mesuré et une belle ligne de chant. Royal Blood ne perd pas de temps à faire des transitions, ce qui, à lui seul, fait bouger les chansons. Mais Thatcher insuffle du groove dans presque tout ce qu’ils font, ce qui s’accorde parfaitement avec cette guitare floue. « Pull Me Through » se rapproche presque du territoire de Radiohead vers la fin, mais la voix de Kerr est un peu trop chaude pour cela.

« The Firing Line » prend des allures de rêve à la Beatles, ce qui constitue un excellent changement de rythme, surtout avant le grand  » Tell Me When it’s Too Late « , dans lequel tout suit Thatcher alors qu’il se fraye un chemin à travers le riff semi chaotique. Ils se contentent de marteler ce morceau à mort, et ça marche.

« Triggers » est probablement la meilleure chanson du nouvel album de Royal Blood. C’est un travail d’équipe bien ficelé, avec un demi groove sur lequel il est difficile de ne pas bouger. Kerr et Thatcher jouent consciemment si bien ensemble et rendent si évidente la notion qu’un grand groupe est bien plus que la somme de ses parties – ce que cet album partage avec ses prédécesseurs comme Typhoons de 2021, How Did We Get So Dark ? de 2017 et le premier album éponyme de 2014. Presque tout s’accorde et met en place la dynamique de quelque chose d’autre.

« High Water » est presque aussi bon, avec un excellent riff et une dramaturgie ponctuelle. Le bourdonnement de la guitare reste tenacement attaché au groove, là où il doit être.

« There Goes My Soul  » illustre davantage la lignée épique du groupe à travers les décennies de dream rock britannique, avec une excellente mélodie et Kerr qui fait danser son instrument autour de sa voix de manière experte. La mélodie est excellente et Kerr fait danser son instrument autour de sa voix de manière experte.

Notre avis sur le nouvel album de Royal Blood ? Back to the Water Below mérite d’être écouté plusieurs fois (car il s’améliore au fur et à mesure des écoutes). Il est également destiné à figurer dans de nombreuses listes des meilleurs albums de l’année dans quelques mois.

Nouvel album de James Blake 2023 : Playing Robots Into Heaven

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album de James Blake en 2023, Playing Robots Into Heaven.

Les fans de James Blake, anciens et nouveaux, vont vivre une aventure avec Playing Robots Into Heaven. Hommage à ses travaux antérieurs, notamment à la série CMYK, ce nouvel album plonge également dans la culture rave et le dubstep, dans lesquels il a également trouvé un son unique.

Réalisé par Blake et des artistes tels que Dom Maker, Rob McAndrews et Khushi, l’album est aussi riche et complexe que James Blake lui-même. Il va au-delà des ballades de Friends That Break Your Heart (2021) et Wind Down (2022), une collection de chansons atmosphériques qui s’intéressent à l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle dans la musique.

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Playing Robots Into Heaven
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Friends That Break Your Heart
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The Colour In Anything
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Y a quoi sous le capot de Playing Robots Into Heaven le nouvel album de James Blake en 2023 ?

La première chanson du nouvel album de James Blake, « Asking to Break », qui s’apparente à du rhythm-and-blues et qui est de facture lo-fi, offre un changement visiblement radical. La chanson offre un son et une voix magnifiques, mais filtrés à travers une brume épaisse et granuleuse.

Blake est sans doute plus connu pour ses talents de producteur, de sorte que les instruments et les rythmes électroniques sont typiquement au premier plan de son catalogue. Sur le plan lyrique, cependant, il explore de nouvelles pistes de réflexion sur le deuxième morceau, « Loading ».

Bien que modulée, la voix de Blake est distincte et reconnaissable, tout comme sa capacité à mêler l’éthéré à une basse électronique dure et texturée. C’est ce qu’il fait avec « Tell Me » et « Fall Back », sur lesquels il revient à ses racines house.

« Big Hammer » sample les Ragga Twins, pionniers du Unity Sound System londonien dans les années 90, avec une mélodie dubstep lourde qui rappelle les premiers travaux de Blake. (La vidéo qui l’accompagne est à l’image de l’énergie chaotique de la chanson, montrant un groupe en train d’écraser une voiture et de dévaliser un magasin de glaces et une banque).

« I Want You To Know », coécrite par Pharrell Williams, commence comme une chanson house douce avec le tintement de quelques shakers, des voix modulées et des bois synthétiques, mais change d’élan à certains moments. C’est une belle transition vers la seconde moitié du nouvel album de James Blake.

Le sobre « Fire The Editor », avec sa ligne de basse chevrotante, semble être une déclaration personnelle sur la vie d’artiste et le sentiment d’échec qu’elle suscite. Blake fait preuve d’une certaine évolution personnelle et d’un respect de sa propre valeur.

Comme dans une grande partie de sa musique, Blake est capable d’être à la fois minimaliste et maximaliste. « If You Can Hear Me » est d’une beauté déchirante et tragique dès le départ. Cette ballade au piano est une lettre ouverte à son père, lui-même musicien (et membre fondateur du groupe de jazz rock Colosseum). Elle donne un aperçu de leur relation complexe et de la façon dont elle a affecté la carrière de Blake, qui a trouvé le succès en dehors de la célébrité de son père.

La chanson-titre, qui clôt l’album, est purement instrumentale, avec des sons d’un autre monde qui s’intégreraient parfaitement dans la musique de « Rencontres du troisième type ». La chanson téléporte les auditeurs dans un monde futuriste qui, comme il se doit, est un mélange d’humains et de machines.

Nouvel album de The Hives 2023 : The Death of Randy Fitzsimmons

Place maintenant à notre avis sur le nouvel album de The Hives en 2023, The Death of Randy Fitzsimmons. The Death of Randy Fitzsimmons est un retour triomphal au son bruyant et énergique qui a permis au groupe de connaître le succès au début des années quatre-vingt. Le titre fait référence au découvreur fictif et à l’auteur-compositeur du groupe. On a longtemps pensé qu’il s’agissait d’un pseudonyme pour le guitariste Niklas Almqvist (alias Nicholaus Arson) ou d’autres membres du groupe.

Les Hives ont fait appel au producteur Patrik Berger, qui a supervisé les succès de Robyn, d’Icona Pop, de Charli XCX et de Carly Rae Jepsen. De plus, les Suédois ont enregistré dans le studio de Benny Andersson, le chanteur d’ABBA. Pourtant, aucune de ces influences concurrentes n’entrave ce que le groupe fait de mieux.

Barely Legal
  • À peine légal [VINYLE]
  • Type de produit : ABIS_MUSIC
  • Marque: BURNING HEART

Y a quoi sous le capot de The Death of Randy Fitzsimmons le nouvel album de The Hives en 2023 ?

Dès le morceau d’ouverture « Bogus Operandi », la mission est claire : un rock and roll centré sur les riffs, grand, audacieux et exagéré. Howlin’ Pelle Almqvist sonne comme une lame de rasoir avec son chant en forme d’appel et de réponse. Les guitares sonnent à la fois lo-fi et fuzzy, mais empilées les unes sur les autres, elles forment un puissant mur de son. La majorité de la douzaine de titres sont de courtes bougies d’allumage punky, la plupart tournant autour d’une ou deux minutes.

« Trapdoor Solution » est l’exemple type du son new-yorkais influencé par le punk. D’une durée d’un peu plus d’une minute, il est urgent et agressif. Le groupe a déclaré dans des interviews qu’il ne voulait pas que son retour soit empreint d’une maturité raffinée, mais plutôt qu’il puise dans l’énergie de la jeunesse et du défi qui guide le rock’n’roll.

Le sautillant « Countdown to Shutdown » est légèrement plus contemporain, apportant un groove riche en basses et une mélodie contagieuse. Le groupe explose lorsque Pelle Almqvist compte littéralement à rebours, clôturant le morceau de manière enflammée. Le nouvel album de The Hives excelle dans l’obtention d’un son diversifié tout en conservant la cohésion et l’exhaustivité de l’album. Il est difficile de ne pas se laisser emporter par les pas et les claquements de mains de « Rigor Mortis Radio », un rocker plus discret doté d’un sens aigu du groove.

« Stick Up » est le premier morceau qui s’oriente vers un territoire expérimental avec une réverbération en écho qui lui donne une impression de direct et une mélodie de jazz des années 1940. Mais la plus grande partie de The Death of Randy Fitzsimmons semble destinée à être jouée dans un petit club de rock, avec des fans entassés épaule contre épaule et trempés de sueur. Les Hives adorent sans doute ces soirées, mais ils ont aussi déjà cherché à être un concurrent pour le titre de plus grand groupe du monde, au moins de manière semi-sarcastique. « Smoke Mirrors » réussit à se situer à mi-chemin entre le glam rock et la hargne du punk.

Les autres chansons de du nouvel album de The Hives sont un divertissement amusant, « Crash Into the Weekend » fait la différence entre le rockabilly et le punk avec une énergie sans fioritures qui fait avancer la chanson. « Two Kinds of Trouble » abandonne la production lo-fi pour quelque chose de plus moderne, une intro de riff de guitare hachée ouvrant la voie à une fusion tout simplement irrésistible d’énergie vintage avec une production rock moderne.

« The Way the Story Goes » et le final percutant « Step Out of the Way » ramènent le groupe au son des années 2000. L’hymne à la fête « The Bomb » est un hymne à l’explosion, un poing en l’air bombastique sur le fait d’être resté trop tard dehors. Le très spatial « What Did I Ever Do To You ? » pourrait être le départ le plus lointain, donné vie par le guitariste Niklas Almqvist. Le guitariste Niklas Almqvist réduit la distorsion au profit de mélodies bluesy sur le rythme de Christian Grahn (Chris Dangerous).

Notre avis sur le nouvel album de The Hives, The Death of Randy Fitzsimmons ?The Death of Randy Fitzsimmons ne donne jamais l’impression d’être un remaniement de la musique passée du groupe. Il s’agit plutôt d’une réimagination pour s’intégrer dans un paysage musical moderne.